CONSTANTINE- Un vibrant hommage a été rendu à titre posthume, lundi à Constantine, à Cheikh Omar Abou Hafs El Zemmouri, homme de science et de culture, à l‘occasion du 25ème anniversaire de sa mort, a-t-on constaté.
La commémoration de cette date anniversaire a été mise à profit par les organisateurs, dont des chercheurs et des amis du défunt, pour revenir sur les multiples contributions de cet éminent savant qui avait consacré toute sa vie à ‘enseignement, à la science et à ‘islam.
Né en 1913 à Chelghoum-Laïd (Mila) et décédé en mai 1990 à Alger, Cheikh El Zemmouri, qui apprit le Coran à ‘âge de 12 ans, s’est perfectionné dans les sciences de la linguistique, du mysticisme et de l‘interprétation du Coran et du Hadith, ont témoigné les participants à cette rencontre.
Les qualités humaines, intellectuelles et morales de cet érudit, qui a lutté « sans relâche » contre les tentatives de violation de l‘identité nationale, ont été mises en exergue par les participant à cette cérémonie, organisée dans le cadre de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe 2015 », par le ministère de la Culture et la wilaya de Constantine.
Le défunt qui s’est distingué par son érudition, sa piété et son dévouement dans la promotion de la culture arabo-musulmane, constitue une « fierté pour l‘Algérie et pour toute la culture arabe », a estimé le professeur Abou El Kacem Ait Hamou, l‘un des fils spirituels de Cheikh El Zemmouri.
Mettant en relief le « volume de la formation en langue arabe et en sciences religieuses » acquis par El Zemmouri, le même intervenant a indiqué que des dizaines de disciples ont été formés par ce Cheikh dans plusieurs zaouïas du pays depuis la zaouïa de Bordj Zemmoura, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, sa région d’origine, à Oued Zenati (Guelma), en passant par les zaouïas de Bejaia et d’Annaba, entre autres.
Fervent défenseur de l‘islam, cheikh Omar Abou Hafs El Zemmouri était aussi un grand nationaliste qui a oeuvré à inculquer l‘amour de la patrie et de la liberté à ses nombreux disciples.
Il a légué de nombreux ouvrages sur les sciences religieuses et linguistiques dont le célèbre « Feth ellatif fi ettasrif ».