Tout est parti d’une information révélée par le journal Al-Arab, basé à Londres, citant des sources, proches du Conseil consultatif d’Ennahda, comme quoi le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, s’est rendu récemment à bord d’un jet privé en Algérie où il s’est entretenu avec plusieurs conseillers du président Abdelaziz Bouteflika au Palais d’El Mouradia, dès son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediene.
D’après ce journal, au cours de cette visite éclair, les concertations relatives à la formation prochaine d’un gouvernement d’Union nationale ont été au centre de cette brève rencontre, après que certaines voix aient indiqué que la crise politique que vit la Tunisie suite à l’initiative du président tunisien, Béji Caïd Essebsi, en faveur de la formation d’un gouvernement d’union nationale ait été débattue.
Selon les mêmes sources, cette courte visite du leader d’Ennahda, qui intervient après celle effectuée à Paris, s’inscrit dans le cadre des visites de Ghannouchi après l’échec du deuxième round des consultations autour de l’initiative de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Mais ce dernier, contre toute attente, a démenti cette information mais qu’il se prépare, toutefois, à visiter l’Algérie pour rencontrer le président Bouteflika comme il l’avait fait la dernière fois, en mars dernier, où à l’issue de la rencontre il a exprimé sa gratitude au Président, au gouvernement et au peuple algériens pour leur solidarité et leur soutien, hautement appréciés, sur les plans économique, sécuritaire et militaire avec la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme.
Par contre, il était en France, il y a une semaine, où il a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, et la présidente de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, et ce, afin de promouvoir les relations bilatérales entre la France et la Tunisie.
