Fruit d’un partenariat: Algéro-Belge: Bientôt une école maritime

Fruit d’un partenariat: Algéro-Belge: Bientôt une école maritime

Ce projet premier du genre touchera essentiellement la formation et le transfert de technologie liés aux systèmes d’information et au transfert des données.

Visant à former des jeunes Algériens dans les métiers maritimes et portuaires, une première école maritime sera réalisée et réceptionnée à l’horizon 2020, à Alger, c’est ce qu’a déclaré à L’Expression Yacine Hafiane, président-directeur général du groupe des services portuaires Serport. «En attendant, un processus de formation pour les jeunes, sera entamé en avril prochain par une série de formations en Belgique et en France», a fait savoir notre interlocuteur.

Une formation qui, notons-le, sera inscrite dans le cadre d’un partenariat algéro-belge «Dès le mois d’avril nous allons commencer à envoyer nos jeunes, pour être formés en métiers maritime et management portuaire.» Par ailleurs, et dans l’attente d’une éventuelle signature de convention avec l’institution portuaire espagnole, l’Algérie a, dans le cadre de ce partenariat, signé une convention cadre avec l’Apec belge, où elle va commencer à envoyer des jeunes pour la formation dans les métiers maritimes et le management portuaire «Nous espérons signer une autre convention – cadre, pour le même objectif, à savoir la formation dans le domaine des métiers maritimes et portuaires avec le port de Marseille en France», a précisé le P-DG de Serport.

Cette dernière, convient-il de noter, est un groupe public du secteur du transport chargé de la gestion portuaire à travers 10 entreprises portuaires et une entreprise de gestion des ports de pêche, deux sociétés mixtes de logistique, ainsi que la gestion des services portuaires à travers trois sociétés mixtes dédiées aux conteneurs.

Sur ce dernier point, les statistiques délivrées par notre interlocuteur font état de la gestion de plus de 2,900 millions conteneurs/ an à travers les 10 ports d’Algérie.

Les mêmes institutions portuaires ont eu à traiter 129 millions de tonnes/an, dont 49 millions hors hydrocarbures en 2016. Des chiffres peu signifiants comparativement à ceux enregistrés par les ports du voisin marocain, qui ont, signalons-le, plus de 400.000 tonnes.

Par ailleurs, dans le sillage de son intervention, dans le cadre des travaux des journées «Les rencontres professionnelles d’Annaba», organisées à l’initiative du consulat général de France à Annaba, à l’hôtel Sabri, le P-DG du groupe des services portuaires (Serport) Yassine Hafiane, a fait savoir que durant les sept dernières années, un soutien financier de l’ordre de 300 millions d’euros a été consacré à l’équipement et à des réaménagements des ports de commerce algériens.

Précisant dans ce sens, la volonté qu’accorde l’Etat à ce volet. Ce dernier annonce pour l’occasion, son renforcement par un important port stratégique prévu à Cherchell (Tipasa) susceptible d’ouvrir de nouvelles opportunités et perspectives, à même de propulser un partenariat rentable dans les domaines en relation avec les activités portuaires.