Le président du TAJ poursuit de faire, de son côté, la promotion de la «continuité», pure gymnastique sémantique pour emballer l’option du 5e mandat pour le président de la République.
Hier, à l’occasion du congrès de wilaya d’Alger dans la perspective du 1er congrès national du parti prévu à la fin de l’année en cours, Amar Ghoul a encore ressassé son soutien à la «continuité» qui, selon lui, «coule de source», les fondements du parti créé dans la foulée de la fameuse vague du printemps arabe, s’inspirent des fondamentaux de la glorieuse guerre de libération nationale. Il a renouvelé, dans ce sens, son adhésion au mot d’ordre de mise sur pied d’un «front populaire uni» pour, selon lui, «faire face aux multiples défis que rencontre le pays, des défis sécuritaires, sociaux, économiques, culturels et de leadership dans la région».
Seulement, le président du TAJ a tenu à réitérer sa condition, à savoir que ce front ne se limite pas à l’aspect partisan puisque, selon lui, devant réunir également les mouvements associatif et syndical, les diverses organisations de la société civile et l’élite, pour, a-t-il expliqué, lui permettre de «s’inscrire dans la durée» et ainsi aller au-delà de l’élection présidentielle du printemps 2019.
M. K.
