Dans sa dernière conférence de presse de l’année: Obama fait dans l’insulte et se contredit

Dans sa dernière conférence de presse de l’année: Obama fait dans l’insulte et se contredit

Obama n’a pas encore accepté la défaite de la démocrate, Hillary Clinton, à l’élection présidentielle américaine. Pour sa dernière conférence de presse de l’année, il a tenu un propos insultant envers la Russie qu’il accuse d’avoir influé sur le choix du futur président.

Les partisans de la démocrate Hillary Clinton, candidate à l’élection présidentielle américaine de 2016, dont Barack Obama, mettent en cause la Russie. D’après Obama, Moscou a influé sur l’élection du futur président, en favorisant la publication de textes compromettant le choix pour Hillary Clinton. Pourtant, le fondateur de Wikileaks a précisé que la Russie n’est pas impliquée dans la publication de ces textes. Craig Murray, de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, a auparavant attesté avoir reçu les documents compromettant Hillary Clinton de la part d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti. Le républicain Donald Trump, élu président, a qualifié les accusations exprimées par Obama d’«absurdes».

Pourtant, Obama continue à accuser la Russie et a tenu un propos insultant envers ce pays. Il se contredit en reconnaissant qu’un grand nombre des électeurs républicains, traditionnellement anti-Poutine acharnés, soutiennent le président russe, il a qualifié la Russie de «petit pays» qui ne fait que vendre du pétrole, du gaz et des armes.

Le Président américain s’est bien lâché pour sa dernière conférence de presse de l’année à Washington, mettant en cause son homologue russe pour les piratages informatiques qui ont perturbé l’élection présidentielle américaine et fustigeant l’implication de Moscou dans le conflit syrien. Mais, comme si de telles accusations ne suffisaient pas, M. Obama a décidé d’y aller avec l’insulte suprême : pour le Président sortant, la Russie est un «petit pays ». Et vlan… Mais, en qualifiant la Russie de pays «petit et faible», le Président américain sortant a affirmé lui-même qu’un grand nombre d’Américains, traditionnellement hostiles à la Russie, soutiennent le Président russe. «Ce fut une étude après les élections, dans laquelle nous avons vu qu’un grand nombre des électeurs républicains soutiennent Poutine», a-t-il précisé.

L’opinion publique américaine a, d’après des sondages menés par ce pays, exprimé sa préférence de Poutine face à Obama. Le magazine Forbes désigne Poutine comme l’homme le plus puissant au monde.

La politique étrangère d’Obama est dénoncée par Donald Trump, choisi par les Américains comme futur président.

Le futur Président américain qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2017 a accusé Hillary Clinton d’avoir participé à la création de Daech. Il a précisé que «contrairement à Obama, il va coopérer avec le Président El Assad pour lutter contre l’organisation extrémiste». Le changement de politique a été annoncé par le futur Président qui a précisé que «pendant trop longtemps, nous sommes passés d’une ingérence à l’autre, et cela va cesser».

Il a promis que la politique étrangère américaine changerait de cap avec l’arrivée de son administration. «Notre politique étrangère nécessite une nouvelle direction», a-t-il précisé.

Washington dirige, illégalement, une coalition mondiale en Syrie pour lutter contre Daech.

La Russie, seul pays impliqué légalement dans le combat contre les extrémistes, puisque sollicitée officiellement par Damas, mène le même combat.

Damas et Moscou accusent Washington d’aider les extrémistes dans le but d’obtenir le départ d’El Assad qui a précisé qu’il coopérerait avec le futur Président américain à condition que celui-ci cherche à lutter contre Daech.

Mounir Abi