Covoiturage: pourquoi pas en Algérie ?

Covoiturage: pourquoi pas en Algérie ?

Conduire à Alger est devenu un calvaire pour les automobilistes. A l’heure actuelle, ils sont plusieurs millions à se rendre chaque jour au travail en voiture à travers les réseaux routiers de la capitale. Ce chiffre est en croissance continue depuis de nombreuses années, et ce n’est pas sans conséquences.

En effet, la hausse du trafic routier au sein de la capitale provoque de nombreux embouteillages, une hausse de la pollution mais également -et c’est logique- une hausse des retards (et leur corollaire le stress et la fatigue) chez les employés.

Autrefois décrit comme le moyen de locomotion favori des Algériens, la voiture devient aujourd’hui un véritable cauchemar beaucoup de citoyens.

Quelle solution pour demain ?

Des solutions existent déjà, comme la mise en place de transports publics (et privés) plus fréquents. Quant aux entreprises, les employeurs ne peuvent que faire preuve de tolérance à l’égard de leurs employés. Mais le ras-le-bol est général et il est temps de trouver une solution plus globale.

Une entreprise ne peut se permettre de tolérer indéfiniment les retards. Comme les horaires de boulot sont sensiblement les mêmes sur Alger (8h-10h), les embouteillages se créent logiquement, au plus grand damne des automobilistes.

Les solutions ne sont donc pas multiples: réduire le nombre de voitures, réduire les trajets et augmenter le partage des trajets: le covoiturage.

Le covoiturage: comment ça marche ?

Le covoiturage consiste à partager une voiture, réalisant plus ou moins le même trajet pour chacun. Nous pouvons prendre l’exemple de 5 employés se rendant à leurs boulots, partageant la même voiture.

Une alternative qui comporte de nombreux avantages. Tout d’abord, pour l’entreprise. En effet, le covoiturage permet de diminuer considérablement le nombre de voitures utilisées: le nombre de places de parking est également réduit et l’entreprise réalise des économies sur ses espaces de stationnement. Les retards seront eux ainsi moins fréquents, puisque les bouchons seraient atténués et les employés seront à l’heure.

Le covoiturage comporte également des avantages pour l’employé. Il réalise des économies de transport en partageant le coût du trajet avec plusieurs personnes. Il est moins stressé et donc plus productif au travail. Sa santé s’améliore et il développe un esprit de solidarité et de convivialité avec son entourage professionnel.

De plus, nous savons tous qu’aujourd’hui qu’il est très difficile de trouver une place de parking rapidement dans Alger-Centre ou dans certaines périphéries.

Le covoiturage a ainsi pour ambition de réduire le nombre de voitures utilisées chaque jour. Nous pouvons facilement imaginer que si chacun utilisait le covoiturage, nous diviserions pas 5 le nombre de voitures. Ce n’est ni une mode, ni un choix, mais désormais une nécessité.

Il en serait donc de même pour les places de parking disponibles dans Alger, qui seraient, elles multipliées par 5 : un rêve non ?

Le covoiturage, c’est également des avantages pour le territoire et chacun de nous !

Partager une seule voiture permet la réduction de bouchons et donc de la pollution.

Des atouts pour l’attractivité du pays, puisque les zones prisées seront plus accessibles et plus agréables à visiter.

Le rôle de chacun est aujourd’hui de favoriser le développement de cette pratique, aussi bien chez les entreprises, pour améliorer leur productivité et la santé de leurs salariés que les citoyens eux-mêmes en débutant dès aujourd’hui leur activité de partage et de solidarité.

Où en est l’Algérie avec le covoiturage ?

Nous remarquons que de plus en plus d’employés veulent utiliser cette nouvelle méthode de transport. Ils ont cette volonté d’adopter cette pratique notamment grâce à l’émergence de nombreuses plateformes sur internet ou via l’applications mobiles.

Cheetah Car a de l’ambition de devenir le BlaBlaCar algérien. Cette start-up peut s’appuyer sur de plus en plus de participants, désireux d’adopter ce nouveau moyen de transport !

Il s’agit d’un véritable état d’esprit et celui-ci doit véritablement être appuyé et développé par les entreprises, les citoyens ainsi que l’Etat algérien.