Constantine – Espace vert «détourné» à la cité Ziadia: L’investisseur apporte un nouvel éclairage

Constantine – Espace vert «détourné» à la cité Ziadia: L’investisseur apporte un nouvel éclairage

L’affaire du «soit dit» détournement par un investisseur d’un espace vert à la cité Ziadia, qui aurait l’intention de bâtir sur le lieu une salle de fêtes, selon les habitants qui ont remué ciel et terre, dont au moins trois sit-in sur le lieu du projet et devant les sièges de l’APC et de la wilaya, pour s’opposer à la réalisation de ce projet, connaît un nouveau développement avec l’éclairage des zones d’ombre par l’investisseur concerné.

«Il s’agit d’un projet culturel, de production audiovisuelle et distribution artistique, qui a reçu l’aval du Calpiref en 2012, ainsi que le permis de construire, obtenu en 2016, et tous les documents nécessaires autorisant la réalisation de ce projet», rassure d’emblée Amel Benlakhlef, gérante de la Eurl «Sama gates», propriétaire du projet en question. Ajoutant que «sa déception est grande de voir les habitants s’aligner derrière des gens malintentionnés, sans trop chercher à comprendre ce qui se trame derrière cette violente campagne de désinformation à mon égard».

Les détracteurs qui tentent de mobiliser les habitants contre ce projet, soutient-elle, sont soit manipulés par des parties qui ont des idées inavouées derrière la tête, soit ils agissent sous le coup de l’émotion sans prendre la peine de bien se renseigner à ce sujet. Car le projet, une fois finalisé, ne portera aucune atteinte à la quiétude des habitants, bien au contraire, il apportera un plus non seulement à la cité Ziadia, mais également à toute la ville de Constantine.

Comment peut-il en être autrement, alors que la réalisation du projet devrait attirer les artistes locaux et étrangers. Amel Benlakhlef relèvera qu’en sus, une fois le projet réalisé, ce sont pas moins de 14 postes d’emploi qui seront directement créés, sans parler des effets positifs indirects qui vont faire bouger toute la sphère artistique. «Je ne comprends vraiment pas pourquoi tant d’inquiétudes manifestées au sein des habitants, ni pourquoi on veut me mettre les bâtons dans les roues», dira-t-elle sur un air d’étonnement.

«Il n’y a aucun motif d’inquiétude, assure-t-elle, les documents en ma possession attestent de la légalité des procédures et définissent clairement l’objet de mon activité». Plus loin encore, notre interlocutrice affirme que le terrain qui lui a été attribué n’est pas du tout «un espace vert détourné», comme on tente de le faire croire. Il s’agit d’un terrain de 250 m², assez loin des bâtiments, et qui sied parfaitement à l’activité culturelle et artistique que je compte lancer une fois les travaux achevés.

«Je suis disposée à donner tous les éclaircissements, toutes les explications, pour ne laisser aucun flou dans les esprits et dissiper les inquiétudes des habitants, cela restera dans le cadre du bon voisinage, mais je serai dans la contrainte d’user de recours judiciaires si jamais on ne veut pas entendre la bonne raison», relève notre interlocutrice, qui refuse de laisser des partis malintentionnées exploiter injustement les fibres sensibles ou l’émotion de certains habitants, en faisant courir le bruit qu’il s’agit d’une salle de fêtes ou même de quelque chose d’autre qui arrive à choquer l’opinion, alors que l’investissement est propre et il devrait en principe recevoir le soutien de tous les riverains.