Nouria Benghebrit a fait savoir que les centres d’examens du sud du pays seront dotés de climatiseurs et de groupes électrogènes.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé hier, à Alger, l’inscription de 400.000 candidats au concours de recrutement des enseignants prévu le 29 mai courant. «400.000 candidats ont été inscrits au concours de recrutement des enseignants qui prévoit cette année, 10.009 postes dans les cycles moyen et secondaire», a indiqué Mme Benghebrit lors du «Forum de la radio», avant de rappeler que les inscriptions à ce concours «se poursuivent» encore. Elle a précisé que le nombre des enseignants ayant accepté un recrutement en dehors de la wilaya de leur résidence est estimé à 3000 et ce, dans le cadre de l’exploitation des listes d’attente (nationales) inscrites dans la plate-forme numérique de recrutement pour l’année 2016.
S’agissant des préparatifs pour les examens de fin d’année, la ministre a affirmé que «les derniers agencements ont été mis en place pour assurer un climat propice au bon déroulement des examens de fin d’année, ce, à travers les 48 wilayas du pays». A ce titre, la première responsable du secteur a fait savoir que les centres d’examens du sud du pays seront dotés de climatiseurs et de groupes électrogènes en cas de coupure de courant. Evoquant la question des retards aux épreuves du bac qui, pour rappel, ne seront pas tolérés, elle estime que l’éloignement des centres d’examens des domiciles de certains candidats ne constitue aucunement une excuse. Elle a de ce fait appelé les parents d’élèves à accompagner leurs enfants pour se rendre aux centres d’examens avant le début des épreuves pour avoir une idée du temps qu’il faut pour arriver à l’heure, car «c’est à ces derniers de faire le nécessaire pour éviter les retards», dit-elle. De plus, «cela évitera de perdre du temps en tournant en rond pour trouver le lieu indiqué». Elle a rappelé en ce sens que son ministère prépare des transports scolaires afin d’être mis à la disposition de ceux qui vivent beaucoup trop loin de ces centres.
D’après Nouria Benghebrit, l’instauration d’un climat serein pour le déroulement de ces examens n’est pas une tâche qui incombe uniquement au gouvernement. Cela se fera à travers l’implication de toutes les parties concernées, à commencer par les parents, qui estime-t-elle «doivent veiller à accompagner leurs enfants sur tous les plans pendant toute la durée des épreuves, et ce, en les encourageant à travailler toujours plus, sans pour autant leur mettre la pression».
Pour ce qui est de la fraude à l’examen du bac, la ministre a déclaré que tous les efforts ont été fournis par son ministère afin de ne pas revivre le fâcheux scénario de l’année dernière tout en notant que «nous avons travaillé d’arrache-pied depuis l’année 2016 pour mettre en place un dispositif qui permettrait d’éviter toute sorte d’incidents de ce genre».
Elle a fait savoir dans ce sillage, que celui-ci est fondé sur le principe de l’équité car elle considère qu’ il n’est pas juste que des élèves qui se la coulent douce parviennent par la triche à réussir, garantissant que «cette année, les chances seront les mêmes pour tout le monde, il n’y a pas de miracle dans les examens».
D’autre part, en ce qui concerne la menace de boycotter la prochaine rentrée scolaire, brandie par les censeurs de lycées, Nouria Benghebrit a souligné que «le ministère de l’Education n’est pas en mesure de satisfaire toutes les revendications formulées par ces derniers, tout en sachant que nous avons déjà pris en charge quelques-unes de ces doléances».
