Cité “Bouali” à Tiaret : 3 familles souffrent en silence dans un F2

Cité  “Bouali” à Tiaret : 3 familles souffrent en silence dans un F2
Ce lundi 16 avril 2018, aux environs de 14h30 et lors de notre visite au domicile du nommé Cheref Abed, âgé de 44 ans, marié et père de 2 enfants, nous étions fortement surpris de l’état dans lequel se trouvent 3 familles résidentes au niveau d’un F2, implanté à la cité « Bouali »160 logts » en bas du rez de chaussée ressemblant à une véritable cave. Son propriétaire cité en haut, et avant d’entrer au logement nous a montré qu’il a reconverti le placard réservé au compteur d’eau pour cacher certains effets ainsi que ses vêtements, et nous a remis un dossier médical très musclé relatif à son épouse, enseignante et qui se trouve en congé de maladie suite à un bilan thyroïdien qui définit le diagnostic ainsi que des difficultés respiratoires. D’ailleurs des maladies dont souffrent même ses enfants en bas âge comme le confirment les certificats médicaux mis à notre disposition et à notre surprise, la cuisine se retrouve sans aucune norme d’aération et de même pour les toilettes et la salle de bain comme nous avons pu constater sur les lieux en cette journée symbolique pour cette famille. Dans le même contexte, cette famille composée de 4 membres (le père, la mère et 2 enfants) partage le F2 avec deux autres familles(le père du propriétaire plaignant, sa femme ainsi que son frère handicapé, âgé de 40 ans et lequel a déposé un dossier pour l’obtention d un logement en décembre 2007 selon le reçu de dépôt de dossier remis à notre rédaction. Le calvaire de cette famille tend à s’éterniser et les conditions de vie pour ces 3 familles sont très critiques.  A ce titre, ces 3 familles interpellent le directeur de l’OPGI de Tiaret pour  remédier à cette problématique de plusieurs familles qui ont auparavant bénéficié de logements f2 dont le bloc que nous avons visité à titre d exemple tout en signalant que l’Etat a annulé ce genre de logements il y a quelques années où des caves ont été reconverties en logement pour abriter des familles en détresse.
Abdelkader Benrebiha