APC DE MOSTAGANEM : L’exploitation ‘’esclavagiste’’ des travailleurs du social

APC DE MOSTAGANEM : L’exploitation ‘’esclavagiste’’ des travailleurs du social

Les emplois précaires, sans aucune protection sociale, prennent jusqu’à près de 40 % de tous les emplois disponibles et occupés en Algérie, selon de nombreuses sources concordantes et Etudes socio-économiques. Mostaganem ne déroge pas sur cette question sensible pour les employés, notamment ceux que l’on qualifie de «travailleurs du social».

Il s’agit d’une situation qui pourrait provoquer des dégâts d’ordre  psychologique, moral et social. Ces derniers aggraveraient la pauvreté et la précarité sociale souvent enveloppée d’une certaine forme de frustration. Malheureusement, sans incriminer personne, cette situation d’espèce prévaudrait au niveau de notre honorable Assemblée Populaire Communale de Mostaganem. Selon certaines indiscrétions et personnes concernées, il est de fait que l’APC de Mostaganem emploie pour ses divers services, des personnes sous contrat d’aide à l’emploi contre un petit « pécule » qualifié de salaire. Ces derniers, étant quelques dizaines dans ce cas, ne toucheraient que 5400,00 Da par mois ce qui est bien loin des 18.000,00 Da mensuels du Salaire Minimum Garanti (SMIG), lequel par ailleurs, est insuffisant dans les conditions actuelles. Hélas, nos « travailleurs du social » de la Mairie de Mostaganem seraient ainsi, depuis de nombreuses années, dont certains d’entre eux, auraient plus de 5 ans dans cette situation de précarité, se chevauchant,  d’année en année, par le système de renouvellement de contrats. Comme rapporté, il semblerait que cette catégorie d’emploi n’aurait aucune considération, ni reconnaissance professionnelle capitalisée par leur employeur. Selon les concernés, en cas de disponibilité d’un poste budgétaire, dans la catégorie socioprofessionnelle, ce ne sont pas ces « anciens travailleurs du social » qui sont intégrés et permanisés d’office, comme le veut la règle des priorités et le bon sens. Dans ces nouveaux postes est-t-il dit, ce sont de nouveaux employés qui seraient installés. La question est posée et mérite réponse : qui sont ces nouveaux venus ? Que savent-ils faire ? Et sur quelle base ont-ils cette préférence de recrutement au détriment de ces infortunés « travailleurs sociaux » ? …..
Smain