La capitale algérienne arrive à la 135e place sur 140 dans l’Index de vivabilité 2014 établi par de The Economist Intelligent Unit selon l’habitabilité des villes à travers le monde publié hier.
La capitale algérienne obtient, comme en 2013, un score de 40 en stabilité et est jugée moins stable que la capitale libyenne, Tripoli (132e). Tripoli a un score en stabilité de 45 mais dépasse Alger aussi en matière d’infrastructure (51,8 contre 30,4).
Alger figure ainsi parmi les 10 villes les moins vivables dans le monde aux cotés de Douala, Harare, Karachi, Lagos, Abidjan, Dakha et Damas. Le Maroc est classé 63è, tandis que la Tunisie est 72è sur les 140 pays classés par l’IEP.
Le classement est dominé par les villes australiennes, notamment Melbourne qui décroche la première place pour la quatrième année consécutive. La dernière place est occupée par Damas, capitale de la Syrie.
Ce classement de vivabilité du The Economist détermine, comme l’explique le rapport, les endroits autour du monde qui offrent les meilleures et les pires conditions de vie. Les critères considérés incluent la stabilité, l’infrastructure, la santé, l’éducation, l’environnement et la culture.
De nombreux mauvais élèves se situent dans des zones de conflit. Ceci est dû à un mauvais score en stabilité mais aussi car les facteurs déterminant cette stabilité, indique le rapport, affectent d’autres critères comme l’infrastructure ou la santé.