Alger: installation des câbles de feux tricolores au niveau de 200 intersections

Alger: installation des câbles de feux tricolores au niveau de 200 intersections

L’installation des fixations pour le passage des câbles des feux tricolores au niveau de 200 intersections de la wilaya d’Alger a débuté récemment dans le cadre du projet mené par une joint-venture algéro-espagnole spécialisée dans la régulation de la circulation routière à Alger, a indiqué dimanche le directeur général de l’Etablissement de réalisation et de maintenance de l’éclairage public de la wilaya d’Alger (ERMA), Abderrazak Bendjeni.

Dans une déclaration à l’APS, le responsable a fait savoir que son entreprise a entamé, dans un premier temps, l’installation des câbles des feux tricolores au niveau de 200 intersections à partir de la Place du 1er Mai jusqu’à la rue Mohamed Belouizdad, et ce dans le cadre de la mise en place du nouveau système visant à mettre fin au problème des embouteillages et à réguler le trafic routier à Alger qui entrera en vigueur en septembre prochain.

M. Bendjeni a précisé que le recours aux feux tricolores pour réguler le trafic routier via un “système intelligent” s’inscrit dans le cadre de “la ville intelligente” où il sera désormais possible de ne plus recourir aux agents de police pour réguler le trafic routier, notamment lors des heures de pointe.



Il a expliqué que la régulation du trafic routier par des feux tricolores fait partie d’un “système global”, ajoutant que le projet sera concrétisé, dans une première étape, au niveau de 200 intersections avant d’être généralisé par la suite à 500 intersections dans la wilaya d’Alger.

Le directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière, Ahmed Nait El-Hocine, avait annoncé auparavant l’affectation d’un budget de 15 milliards de dinars à partir de la prochaine rentrée sociale.

Ce projet a été pris en charge par la société algéro-espagnole “Mobilité, éclairage d’Alger”, créée en vertu d’un accord signé en juin 2016 entre l’Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU), ERMA et deux sociétés espagnoles spécialisées dans les systèmes de gestion du trafic routier, conclut le responsable.