Des militants du Front pour la justice et le développement (FJD ou Adala) ne savent pas, à quelques jours du congrès prévu le 3 février prochain, qui participera à ces assises organiques et surtout qui prendra les commandes du parti. D’autant que les préparatifs ne se sont pas vraiment déroulés dans des conditions normales. Il semblerait que sur l’ensemble du territoire national, uniquement trois wilayas (Alger, Annaba et Skikda) ont tenu des pré-congrès. Dans le reste des villes, les militants n’ont pas réussi à se regrouper et désigner leurs délégués aux assises nationales, selon nos sources. L’éclipse de Abdallah Djaballah tend à confirmer une volonté de se retirer de la direction de la formation politique d’essence islamiste. L’homme a d’ailleurs marqué une grande distance de sa famille politique en n’animant guère la campagne pour les élections locales du 24 novembre 2017. Selon des sources concordantes, il aurait requis, lors du madjliss echoura de l’été dernier, le retrait du parti Adala de l’alliance qu’il forme avec Ennahda et Bina. Mais le conseil consultatif a voté contre cette résolution. Il est dit qu’il annoncerait son retrait définitif devant le congrès.
