Le tourisme en Algérie peut être relancé à partir de ces vestiges,Les Italiens louent les sites romains

Le tourisme en Algérie peut être relancé à partir de ces vestiges,Les Italiens louent les sites romains

Tipasa Algerie_CG.jpgEn Algérie les sites romains qui se trouvent dans le nord et le centre du pays sont un gisement touristique important, écrit hier, l’agence italienne Ansamed.

«Le paysage n’a pas changé depuis l’époque romaine. Ce sont des étirements de collines plantées d’orge et de blé alentour comme il y a deux mille ans, Djemila, une ville algérienne construite en 96 après JC par l’armée romaine», décrit l’agence à l’occasion de la 14e édition du Salon international du tourisme et des voyages (Sitev). L’endroit a été habité jusqu’au VIe siècle, et «c’est l’un des nombreux sites archéologiques des richesses touristiques dont dispose l’Algérie : un héritage inégalé en Afrique et le plus grand du pays et du continent, qui compte désormais relancer le tourisme international en berne depuis les deux dernières décennies», explique Ansamed. A Djemila, il y a des bâtiments importants : un amphithéâtre du IIe siècle, où, aujourd’hui encore, on peut assister à des spectacles et festivals de musique, des temples, des prisons, des autels votifs, un arc dédié à Caracalla, et, progressivement, on escalade le long des constructions fines de l’époque, «comme une magnifique tour de baptistère du IVe siècle, pratiquement intacte», relève la même source.

L’agence note que même la journée de vendredi, qui est fériée pour les musulmans, le site est bondé de touristes locaux : des femmes, des hommes, des pelotons d’enfants «observent avec admiration et respect les lieux et regardent avec amitié et sympathie, les visiteurs étrangers».

«Le musée abrite des mosaïques extraordinaires représentant des scènes de chasse et d’autres de la joyeuse vie quotidienne des dieux et des hommes», relève encore l’agence, soulignant qu’il existe de nombreux sites archéologiques uniques en Algérie, en citant Djemila, Tipasa, Timgad et Tiddis. «Une denrée rare dans beaucoup d’autres parties de la région de la Méditerranée», souligne le média. «D’un point de vue touristique, nous sommes encore des enfants et nous devenons adultes», a expliqué à l’agence, Boukhelifa Saïd, directeur au ministère du Tourisme d’Algérie, pour qui «une chose est sûre, nous ne voulons pas répéter les erreurs qui ont été commises ailleurs, nous comptons sur le tourisme respectueux de la nature, des paysages, de notre culture historique».