2éme salon international du tourisme: Comment promouvoir la destination Béjaïa ?

2éme salon international du tourisme: Comment promouvoir la destination Béjaïa ?

Quelque 50 participants, des agences de voyages, des établissements hôteliers et de thermalisme — de Béjaïa et de tout le territoire national —, des artisans et des artistes participent à ce salon.

Pour les initiateurs de cette deuxième édition, il s’agit de vendre la destination Béjaïa, une région à vocation touristique. Pas seulement. Et pour les invités locaux, un espace d’initiation à l’organisation des événements similaires pour la promotion de la destination Algérie.

La surface du lac de Béjaïa abrite, depuis jeudi dernier, et ce jusqu’au 3 octobre prochain, la 2e édition du Salon du tourisme de Béjaïa. Il est organisé par l’Office du tourisme de Béjaïa. “L’événement est parrainé par le ministre du Tourisme et le wali de Béjaïa. Ce dernier l’a inauguré. Nous regrettons, cependant, l’absence des membres de l’exécutif communal, qui ont brillé par leur absence”, a déploré Farouk Zaïdi, le président de l’office.

Lors de notre passage, tous les stands n’étaient pas encore occupés à l’instar de la délégation égyptienne, qui doit arriver incessamment, ajoutera notre interlocuteur. Il faut dire que vu son caractère international, des invitations ont été adressées à des partenaires étrangers. Aussi, quatre pays ont confirmé leur participation.

La Tunisie, la Turquie, avec la compagnie aérienne Turkish Airlines, y occupent des stands. Le Luxembourg y participe avec les conférences des membres de l’association Ammdias.

Et, enfin, l’Égypte. Quant aux objectifs assignés à ce salon, le président de l’Office du tourisme de Béjaïa propose, avant tout, de promouvoir le tourisme à Béjaïa et d’amener les autorités locales et les directions en charge du secteur à s’inspirer des autres expériences en souhaitant leur inculquer la culture de l’organisation de salons. L’idée du salon, qui est à sa deuxième édition, vient précisément de cela. “On assiste à des salons, le Salon d’Alger et d’Oran. On a remarqué qu’il n’y avait qu’un seul participant de la wilaya de Béjaïa alors qu’on y vient de l’étranger. On a remarqué aussi qu’on n’a pas cette culture de salon alors que c’est une occasion unique pour se rendre visible et se faire connaître d’autant que l’on a des choses à vendre.”

Plus encore, il est convaincu que l’on ne fait pas assez d’efforts pour vendre la destination Béjaïa, qui recèle des potentialités touristiques certaines. C’est aussi une occasion pour échanger des expériences. On y vient d’un peu partout avec du vécu, des expériences. C’est ainsi que les acteurs du tourisme, à l’échelon local, pourront se confronter à leurs homologues qui viennent avec une expérience certaine dans le domaine. “Nous avons nos amis tunisiens ou égyptiens. Ils ont l’habitude de recevoir du monde. Ils savent vendre leurs produits. C’est donc une occasion d’apprendre. C’est précisément ce qu’offre un salon.”

Il s’agit aussi d’inciter les gens à visiter Béjaïa. Les participants, eux-mêmes, sont, pour nous, des clients durant la tenue du salon, voire après, car Béjaïa recèle des atouts indéniables qui peuvent frapper l’esprit de ces visiteurs, a insisté M. Zaïdi. Lequel n’exclut pas aussi d’attirer des investisseurs : “Béjaïa étant une wilaya à vocation touristique avant tout, elle peut intéresser des investisseurs potentiels. Nous sommes dans un monde qui évolue. Il n’est pas exclu de voir des promoteurs étrangers investir chez nous.”

Quelque 50 participants, des agences de voyages, des établissements hôteliers et de thermalisme — de Béjaïa et de tout le territoire national —, des artisans et des artistes participent à ce salon. Cela vaut le détour pour récupérer des adresses mais aussi acheter des produits du terroir, des œuvres d’art (tableaux de peinture, des macramés, des objets d’art issus de la récupération…).