« L’Algérie est un marché important pour Cartier »

« L’Algérie est un marché important pour Cartier »

arton8747-c535b.jpgCette année la 26e édition du Salon International de la haute horlogerie à Genève s’est tenue du 18 au 22 janvier ; un évènement qui a rassemblé les plus grandes maisons.

L’édition a été l’occasion pour les géants de l’horlogerie de mettre les pendules à l’heure face à la crise qui touche les exportations de la branche.

Le Jeune Indépendant, seul quotidien algérien présent à cette 26e édition du SIHH a donc été témoin de l’ouverture de la haute horlogerie à la nouvelle horlogerie.

C’est en effet pour la première fois qu’on pouvait trouver aux côtés des grandes maisons qui ont forgé la réputation du salon, neuf artisans-créateurs et ateliers indépendants au sein d’une Cité de l’horlogerie dotée d’un nouvel écrin.

On pouvait compter cette année 24 exposants au Salon international de la haute horlogerie.

Telle était l’une des deux nouveautés majeures de cette 26ème édition qu’accueillaient 9 artisans-créateurs et ateliers indépendants aux côtés des15 Maisons qui ont fait de cet évènement le premier rendez-vous incontournable de l’année horlogère.

Ces 9 marques contemporaines, qui ont imposé depuis quelques années un style et une identité forte, étaient réunies au sein du Carré des horlogers, un espace jouxtant les grandes références de la profession pour offrir un panorama élargi de la haute horlogerie.

Fabienne Lupo, présidente et directrice générale de la FHH et organisatrice du SIHH, précise dans son discours d’inauguration : « Le dénominateur commun de toutes les maisons présentes au SIHH, c’est la créativité, le savoir-faire, la bonne facture, l’excellence, la quête de l’impossible, certes, mais avant tout l’héritage aussi et la pérennité d’un art horloger qui doit rester vivant. »

Cette année, le SIHH passe donc de 15 fabricants historiques à 24 et ce, dans un tout nouvel écrin. C’est dans un nouveau décor aux tons chauds, à l’architecture sobre et contemporaine que le Salon a ouvert ses portes. Réservé aux professionnels, aux médias et aux réseaux de distribution, il s’est déroulé dans cette ambiance particulière qui est la sienne en faisant un événement exclusif.

Le contexte de la manifestation demandait en effet une présence affirmée des marques, une réponse ferme de la profession. Le renforcement du franc suisse et la baisse de régime de certains marchés, parfois brutale comme à Hong Kong ou en Russie, représentent de nouveaux défis pour l’horlogerie suisse après des années de croissance.

Cette nouvelle édition du SIHH a ainsi maintenu le cap en termes de fréquentation avec 14.500 visiteurs dont 1200 journalistes représentants tous les marchés, y compris des zones géographiques touchées par le ralentissement observé depuis l’an dernier.

Les exposants ont fait preuve de toute leur créativité pour ce millésime 2016 avec des pièces où la technique horlogère a permis de sublimer le travail de haute joaillerie, des pièces aux complications impliquant la mise en face d’un chronographe ou d’un quantième complet. Les métiers d’art restent également à l’honneur, partie intégrante de cette démarche d’excellence horlogère.

Dans l’environnement actuel, ce sont toutefois les vertus du classicisme qui se sont imposées. une approche qui se traduit par des formes rondes, des tons neutres et des mouvements de précision, soit autant d’attraits parfaitement mis en valeur au sein des collections emblématiques des fabricants.

Au terme de cette édition qui entame son deuxième quart de siècle d’existence, le SIHH se présente plus que jamais comme l’événement majeur de la haute horlogerie, celui qui donne immanquablement les tendances et le la de l’année horlogère.