Tizi Ouzou : Une vingtaine de salles de soins fermées

Tizi Ouzou : Une vingtaine de salles de soins fermées

Au moins 23 salles de soins de proximité, réparties sur différents villages de la wilaya de Tizi Ouzou, sont fermées momentanément en attendant leur réhabilitation et/ou leur dotation en personnel paramédical, a-t-on appris, lundi, du chef de service de la prévention au niveau de la Direction de la santé et de la population.

Les raisons de la fermeture de ces structures sont liées à la dégradation des locaux pour certaines d’entre elles ou le départ à la retraite de l’infirmier qui assurait les activités de soins, pour d’autres, a déclaré le docteur Azzeddine Astouati. Pour le seul Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Ouaguenoun, qui compte 40 salles de soins, 7 n’assurent  plus le service de soins ou de consultations médicales au profit des populations rurales en raison de la dégradation des locaux ou du départ à la retraite de l’infirmier, a-t-il précisé. Au niveau de l’EPSP de Boghni duquel dépendent 56 unités, 6 sont fermées en attendant leur réhabilitation par les services des Assemblées populaires communales (APC), desquelles elles dépendent, ou l’affectation d’un infirmier par la direction de la santé et de la population, a-t-il signalé. Trois autres structures ont subi le même sort au niveau de l’EPSP des Ouacifs, qui renferme 39 salles de soins, et 5 autres pour le secteur d’Azazga qui gère 52 unités, a-t-il fait savoir. Tout en évoquant 2 autres cas de mise à l’arrêt concernant la région de Draâ Ben Khedda, où 49 salles sont implantées et ce pour des motifs similaires. Les seuls EPSP qui ne comptent pas de structures fermées sont ceux d’Azeffoun (17 salles) et Larbaâ Nath Iraten (26 salles), a-t-il affirmé. Soulignant que les chiffres ne sont pas connus pour le dernier établissement de la wilaya relevant de la daïra d’Iferhounène. Le Dr. Estouati a assuré que la direction de la santé et de la population a la charge de doter les 279 salles de soins au niveau de la wilaya en moyens humains et matériels, y compris les produits médicaux, tandis que la réhabilitation et les travaux de mise à niveau sont pris en charge par les communes.