Maladies cardiovasculaires : Un taux de mortalité en hausse de 24% à Oran

Maladies cardiovasculaires : Un taux de mortalité en hausse de 24% à Oran

Le taux de mortalité pour cause d’insuffisance cardiaque repart à la hausse, a indiqué le professeur Lahmar, chef du service cardiologie au CHU d’Oran. Les maladies coronariennes sont moins impliquées alors que les autres maladies cardiovasculaires prennent une place de plus en plus importante. Pour parvenir à ces résultats, le rapport s’est appuyé sur les dossiers des différentes causes de décès issus du système de statistiques des urgences du CHU. La mortalité associée à “l’IC” telle que définie par toute mention d’insuffisance cardiaque sur le certificat de décès des patients est à hauteur de 24%, représentant ainsi 7% des cas reçus aux UMC.

Le professeur a souligné que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en Algérie et tuent deux fois plus que le cancer et le diabète. Les statistiques ont mis en évidence le fait que de nombreuses catégories socioprofessionnelles, y compris les jeunes Algériens, sont touchées par les maladies cardiovasculaires. De nombreux éléments sont identifiés pour expliquer cette maladie comme la transmission génétique, le mode de vie, la mauvaise alimentation, la sédentarité et le tabagisme. Ce sont autant de facteurs de risque de ces maladies.

Hadj Hamdouche