Constantine – Chirurgie urologique et robotisation: Un partenariat avec les Turcs envisagé

Constantine – Chirurgie urologique et robotisation: Un partenariat avec les Turcs envisagé

La robotisation des interventions chirurgicales au niveau de la clinique des reins de la cité Daksi Abdesselem est-elle possible dans un proche avenir ? En tout cas la question a été évoquée au cours du congrès commun des trois sociétés savantes en médecine urologique que sont la société algérienne de chirurgie urologique (Sacu), la société algérienne d’uro-dynamique et de pulviPérinélogie (Saludpp) et l’association des urologues de Constantine (Asur) qui s’est déroulé les jeudi, vendredi et samedi derniers à l’hôtel Mariott de Constantine. L’idée commence à faire son chemin dans le milieu des spécialistes de cette discipline médicale qu’est l’urologie.

Interrogé hier à la clôture de ce congrès, le professeur Abderrezak Dahdouh, chirurgien urologue et médecin-chef du service de la clinique Daksi, a laissé entrevoir cette éventualité dans un proche avenir et nous a révélé que c’est dans cette perspective qu’il a invité une équipe de chirurgiens turcs venus de la chaîne des hôpitaux de ce pays. « Parce que les Turcs sont plus avancés dans ce domaine que les Français, par exemple », a-t-il affirmé. « Quant à nous, nous a-t-il confié, nous voudrions bien ouvrir une nouvelle ère en médecine par la robotisation des interventions chirurgicale. Et si nous penchons pour la technologie et le savoir-faire turc c’est parce que les chirurgiens urologues de ce pays sont des pionniers en la matière et aussi parce que, à l’achat, le robot coûte moins cher à partir de la Turquie que de n’importe quel autre pays ailleurs en, Europe. Et l’équipe de chirurgiens turcs qui a assisté avec nous au congrès commun des sociétés savantes en urologie nous a présenté des communications qui ont été illustrées par des interventions sous robot faites en Turquie ».

D’autre part, souligne notre interlocuteur, « il y a une possibilité d’établir un partenariat avec la Turquie dans ce domaine ». Revenant au congrès qui s’est tenu à Constantine les 27, 28 et 29 de ce mois d’avril, notre interlocuteur a considéré que l’essentiel des recommandations, et elles sont très nombreuses a-t-il noté, portent sur les traitements des cancers urologiques. « En matière de cancers urologiques, comme en matière de lithiase et autres, c’est la prévention et le diagnostique précoce qui ont prévalus dans les recommandations adoptées ». La prévention, explique le professeur Dahdouh, c’est pour éviter d’attraper la maladie, le diagnostic précoce c’est quand cette maladie arrive et qu’on doit faire son traitement très tôt pour que la guérison soit totale.

Grosso modo, ajoute ce chirurgien, c’est ça l’esprit des recommandations. « Ce sont des idées universelles et tous les spécialistes dans le monde s’entendent à ce propos », a-t-il rappelé. Sans rentrer dans le détail, a-t-il dit, les recommandations sont faites cancer par cancer et étape par étape : le diagnostic, le dépistage, le diagnostic-bilan d’extension, le traitement, etc. Et, bien entendu, chaque étape a ses recommandations et ses détails particuliers.