Le cinéma palestinien à l’honneur à la cinémathèque d’Oran

Le cinéma palestinien à l’honneur à la cinémathèque d’Oran

71eb40c6e10fdbaa3e624e1d14b1d15b_L.jpgLe cinéma palestinien est à l’honneur à la cinémathèque d’Oran, à l’occasion du cycle qui lui est réservé du 11 au 17 février, a-t-on appris jeudi des responsables de cette structure.

Six films palestiniens seront projetés à cette occasion, dont « La porte du soleil » (2004) de Yousri Nasrallah, qui raconte l’histoire des marches épuisantes de villageois en route pour le Nord, fuyant leurs maisons incendiées et « Eyes of thief » de Najwa Najjar, qui est une coproduction entre la Palestine, l’Algérie, la France et l’Islande, déjà présenté aux festivals de Rio de Janeiro et du Caire et de Londres et au Festival international du film arabe d’Oran (FIOFA) en 2015.

La chanteuse algérienne Souad Massi joue un rôle dans ce film et interprète un extrait de la chanson hawzie « fadh el wahch aliya ».

Le film « Gaza Strophe » (2011) de Samir Abdallah et Kheireddine Mabrouk sera également projeté lors de ce cycle de cinéma palestinien, de même que « La Terre parle arabe » (2007) de Maryse Gargour et le film « Dégradé » des frères Tarzan et Arab Nasser qui a remporté le « Anab d’or », plus haute distinction du Festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) en décembre 2015.

Le cinéma palestinien, jadis militant, s’affirme de plus en plus en tant qu’art véritable et authentique. Les cinéastes palestiniens découvrent la vie quotidienne en Palestine sous l’occupation israélienne et racontent à leur manière les souffrances endurées par des milliers de Palestiniens privés de leur terre, a-t-on souligné.