Certains auraient même choisi de se rendre dans l’ancienne colonie non seulement pour avoir du soutien comme l’a fait Juppé, réconforté par les sondages, mais aussi de s’adresser aux Algériens qui s’intéressent d’une manière ou d’une autre aux résultats du scrutin compte tenu du nombre important de ressortissants algériens établis en Hexagone.
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé est le premier des prétendants à la présidentielle française à visiter l’Algérie, donné favori par la presse française, et qui plaide dans son livre paru en janvier dernier « Pour un Etat fort » en faveur de la construction d’un Etat fort.
« Nous avons besoin d’un Etat fort, telle est ma conviction. Pour garantir la liberté de ses citoyens, un Etat de droit se doit d’assurer la sécurité et de rendre la justice de manière efficace», a-t-il dit.
Dans son ouvrage, Juppé expose aux Français sa vision des problèmes d’immigration, d’intégration et de la sécurité en partant d’un Etat de droit et des libertés.
Christophe Boisbouvier présente lui, dans son livre intitulé « Hollande l’Africain », le bilan de la politique de l’actuel président français, François Hollande vis-à-vis de l’Afrique qu’il présente comme « mélange singulier de déclarations humanistes et d’interventions armées ».
S’appuyant sur des témoignages inédits et analysant les rouages de la politique africaine de l’Élysée et identifiant les réseaux qui cherchent à l’influencer, l’auteur de ce livre décortique la métamorphose de Français Hollande et explique comment le président sortant s’est entiché du continent africain qui est au centre des préoccupations politiques, économiques et sécuritaires internationales ainsi qu’en proie au terrorisme.
Le livre qui intéresse le plus les Algériens, ce serait bel et bien celui de l’ancien locataire de l’Elysée, Nicolas Sarkozy « La France pour la vie » dans lequel il s’engagerait de revoir certains accords, dont les relations entre la France et l’Algérie, s’il était réélu en 2017.
Sarkozy qui s’est empêché de critiquer la politique de la gauche au pouvoir s’est fait une autocritique de son parcours et les raisons le poussant à revenir au devant de la scène politique française.
Par ailleurs, Sarkozy a démenti d’avoir reçu de l’argent de l’ancien président libyen, Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne électorale, rejetant également les critiques d’égoïsme et d’exclusion en rappelant la nomination de Rachida Dati, qui est d’un père marocain et d’une mère algérienne.
