Un médecin vétérinaire d’Ain Oulmène tire la sonnette d’alarme, Les bovins en péril à cause de la rareté du vaccin

Un médecin vétérinaire d’Ain Oulmène tire la sonnette d’alarme, Les bovins en péril à cause de la rareté du vaccin

fievre-aphteuse_851195_679x417.jpgLe premier nid de la fièvre aphteuse a été découvert dans la région de Ain Oulmène à Sétif. Depuis, cette appariation, le virus qui provoque cette maladie s’est propagé à travers plusieurs régions du pays provoquant la mort de bétail et semant la panique chez éleveurs et professionnels.

Ce qui est valable en Algérie est valable ailleurs, selon les explications qui nous ont été données par un médecin vétérinaire qui travaille avec les éleveurs de Ain Oulmène, à Sétif, et dans les régions environnantes de la wilaya.

« Je travaille avec les éleveurs depuis 2003. Depuis cette date, j’ai eu à constater un seul cas de bovin atteint par la fièvre aphteuse », se rappelle ce médecin vétérinaire, questionné par L’Éconews. Peut-on circonscrire cette maladie ? « Nous pouvons maitriser cette maladie, en observant scrupuleusement les règles médicales et sanitaires », explique-t-il.

« Depuis l’apparition de cette maladie, j’ai obtenu seulement 50 doses de vaccin », précise ce vétérinaire, ne savant plus comment répondre à la demande présente des éleveurs avec lesquels il a habitude de travailler. Il a ainsi émis le vœu d’obtenir dans les plus brefs délais un lot supplémentaire de vaccin qui lui a été promis par les responsables locaux de la direction de l’Agriculture.

Notre interlocuteur appelle par ailleurs les éleveurs de bétails à prendre conscience du danger qui guette leur cheptel. « Certains éleveurs pensent que cette maladie n’existe même pas. C’est juste une vue de l’esprit. Ils ne veulent pas se soumettre à la campagne de vaccination», affirme-t-il, estimant qu’une sensibilisation à grande échelle est impérative afin de faire prendre conscience du danger sur les animaux mais aussi sur l’homme de façon indirecte.

Mahmoud Chaal