Pas de drones américains pour l’armée algérienne

Pas de drones américains pour l’armée algérienne

Drone_532977155.jpgLe commandant-adjoint de l’Africom (commandement des USA pour l’Afrique), Phillip Carter III, a déclaré, mercredi, que la question de fournir des drones américains à l’armée algérienne n’est pas à l’ordre du jour et encore moins celle de mettre au service de l’Algérie des images satellites afin de détecter les mouvements des troupes terroristes aux frontières du Sud pays.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse organisée à la résidence de l’ambassade des USA à Alger, le responsable au sein de l’Africom a assuré que »nous sommes là pour connaître les besoins spécifiques de l’Algérie » en mettant l’accent sur le renforcement de la « coopération technique » entre les deux armées.

Dans le même sillage, il a rappelé que conformément aux orientations des autorités algériennes, il n’est pas question de déployer des troupes US sur le territoire algérien. Et à la question sur la présence américaine dans la région, il a précisé qu’il n’existe aucune base de l’Africom en Algérie. Et que la seule base de l’Africom qui existe pour l’heure est située à Stuttgart, en Allemagne.

Le même conférencier n’a pas manqué de préciser également que « les troupes américaines, des forces d’intervention rapide, basées à Séville (Espagne) ont pour mission de protéger nos ambassades en Afrique du Nord et au Sahel ».

Le commandant-adjoint de l’Africom, qui s’est entretenu avec des responsables militaires algériens, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, n’a pas manqué de saluer le rôle que joue l’Algérie dans la région tout en soulignant que l’armée algérienne est un « modèle de professionnalisme » qui a acquis une expérience incontestable. Cela lui confère en toute légitimité le rôle de « leadership » dans la région de l’Afrique du Nord.

Phillip Carter III a également saisi l’occasion pour assurer que le gouvernement américain continuera à soutenir l’Algérie, dans sa lutte contre le terrorisme dans la région et réaffirmer son soutien aux « efforts de paix » qu’elle conduits pour le règlement pacifique des crises malienne et libyenne.