Marche du 24 février : la CNLTD revoit ses prétentions à la baisse face au risque d’échec de son appel

Marche du 24 février : la CNLTD revoit ses prétentions à la baisse face au risque d’échec de son appel

boycott_848653_679x417.jpgLa CNLTD qui a vu trop grand au moment de prendre sa décision d’organiser des marches nationales dans les 48 wilayas le 24 février contre l’exploitation du gaz de schiste, s’est enfin rendu compte que cet objectif est tout simplement utopique. D’où la décision prise de revoir à la baisse son ambition, face à l’impossibilité de faire marcher les algériens au même temps dans 48 wilayas.

Ainsi, le paquet sera surtout mis sur la capitale où un grand rassemblement est prévu devant la Grande poste avec des prises de parole pour les responsables de la CNLTD. Mais encore faut-il que la wilaya d’Alger donne son autorisation, car la CNLTD en tant que telle, c’est-à-dire conglomérat de partis et de personnalités n’a pas d’existence légale pour pouvoir déposer une demande d’autorisation.

Pour rappel, le samedi 14 février la même autorisation lui a été refusée pour la tenue d’une conférence thématique à l’hôtel Safir (Alger). Dans les autres wilayas , où la CNLTD n’a pas d’existence du tout , libre choix est laissé pour des initiatives locales. Et pour les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaia, Bouira, où le RCD conserve encore un potentiel de militants, des marches pourraient avoir lieu.

Face à l’entrée en action de l’opposition, qui va ainsi tenter de sortir des réunions de bureaux ouatés d’Alger, le pouvoir ne compte pas rester les bras croisés. Il est en effet question de deux meetings populaires qui seront animés par Abdelmalek Sellal et Sidi Said le 24 fevrier à Oran et Ouargla.