L’usine était érigée sur une superficie de 90.000 m2, Samha : 3 heures pour venir à bout de l’incendie

L’usine était érigée sur une superficie de 90.000 m2, Samha : 3 heures pour venir à bout de l’incendie

samha_851015_679x417.JPGC’est le plus important et le plus dangereux incendie jamais déclaré dans la wilaya de Sétif après celui dans les années 90 de l’usine publique de plastique (ENPC).

Le feu qui s’est déclaré quelques minutes à peine avant la rupture du jeûne a ravagé une bonne partie de l’usine, notamment les unités de production de réfrigérateurs, lave-linges et les climatiseurs. En plus de l’effondrement du plafond en acier. C’est-à-dire pas moins de 20.000m2 d’équipements qui se sont transformés, le vent fort aidant, en cendre en l’espace de quelques minutes.

Il aura fallu plus de trois heures aux éléments de la protection civile et ceux de l’ANP venus en renfort, en plus de 05 unités de la Protection civile stationnées à Sétif, des unités d’interventions dépêchées des communes d’El Eulma, de Ain Oulmène, de Ain El Kebira et de Hammam Sokhna, dotées de 18 camions anti-feu, de 4 générateurs électriques, de 4 pompes à eau mobiles, de 4 ambulances, de 2 camions pourvus d’échelles télescopiques et 4 camions de transport d’équipements ont été mobilisées pour maitriser la situation, en plus des équipements d’éclairage mis à disposition par la sûreté de wilaya – pour venir à bout des flammes. Cela avant qu’elles ne se propagent vers le pavillon voisin qui abrite l’unité de production de téléviseurs et autres équipements numériques, selon le chargé de communication de la protection civile au niveau de la wilaya de Sétif cité par l’APS.

M. Lamamra (à ne pas confondre avec le ministre des Affaires étrangères) a indiqué que si les éléments de la protection civile avaient mis du temps à circonscrire l’incendie, c’est en raison, outre la violence du vent, des « explosions provoquées par les produits chimiques inflammables survenant à chaque fois, favorisant l’extension des feux et la propagation de fumées toxiques. »

Au moment où nous mettons en ligne, nous n’avons toujours pas d’informations sur les origines de l’incendie, les enquêteurs étant toujours au labeur pour procéder à des prélèvements et établir leurs conclusions. En attendant, ce sont des centaines d’employés qui vont se retrouver en chômage technique. Parce qu’il va falloir au patron du groupe Cevital, qui vient d’encaisser son deuxième coup dur après le sabotage du complexe Metalsider de Larbaâ en 1995, beaucoup de temps pour reconstruire l’usine. Lui qui projetait de construire une tout autre nouvelle dans la même wilaya après le rachat de Fagor-Brandt.

Faouzia Ababsa