Logement : Les AADL pour 2010, le F2 continue

Logement : Les AADL pour 2010, le F2 continue

AADL-Zaafrania.jpg«Tous les logements programmés dans le cadre de l’AADL de la wilaya d’Alger, accusant un retard en matière de construction, seront livrés au cours de cette année».

C’est du moins ce qu’a affirmé, jeudi dernier, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Alger.

Accompagné par le wali d’Alger, le ministre relèvera que le taux de réalisation des sites AADL en cours de construction dans la capitale avoisine les 70% à 80%, précisant que plus de 900 unités AADL du site de Heuraoua sont pratiquement achevées et c’est le même cas également pour ceux de Souidania et pour ceux de Aïn Bénian.

Cette déclaration du ministre relative à la réception et la livraison, avant la fin de l’année en cours, de tous les projets AADL d’Alger, pourrait, en effet, apaiser la colère des souscripteurs de la locationvente qui, pour certains, attendent un toit depuis des lustres.

Evoquant les causes des retards en ce qui concerne la livraison de sites de logements en location-vente (AADL), Noureddine Moussa rappellera que le séisme de 2003 qu’ont connu les wilayas du centre, ainsi que les difficultés rencontrées par les premières entreprises en charge de la construction de ces sites ont pertinemment entravé la réception dans les délais requis de ces logements.

Au cours de sa visite, le ministre a procédé notamment à la remise des clés à des bénéficiaires d’un quota de 252 logements AADL au niveau du site de Mahelma, ainsi qu’ un quota de 272 logements sociaux locatifs aux Eucalyptus. Le ministre, par la suite, s’est rendu dans plusieurs localités afin de s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs programmes relevant de son secteur dans cette wilaya.

En ce qui concerne les projets de réalisation de logements toutes catégories confondues dans la capitale, Noureddine Moussa a indiqué que leur taux d’avancement est très appréciable.

A cet effet, il a relevé que sur les 135.000 logements à réaliser à Alger pour le quinquennat 2005-2009, un nombre de 50.000 ont été réceptionnés et plus de 72 000 logements sont en cours de réalisation dont 9800 sont des logements promotionnels.

Qualifiant le programme du logement de la wilaya d’Alger d’immense, le ministre a fait savoir que celle-ci avait bénéficié, durant les cinq années précédentes, du dixième du programme quinquennal.

Selon lui, une enveloppe supérieure à 17,8 milliards de DA était destinée à l’urbanisme, outre les 6,4 milliards de DA consacrés aux travaux de viabilisation dans certains sites comme ceux des logements sociaux participatifs (LSP).

Interrogé sur la date de mise oeuvre de la mesure relative à la bonification des taux d’intérêt pour les crédits immobiliers prévus dans la LFC 2009 et la loi de finances 2010, il a fait savoir que «dans la loi de finances complémentaires pour 2009 il est prévu un taux de 1% à la charge des fonctionnaires, la loi de finances pour 2010 a prévu d’autres dispositions pour les autres catégories de la population.

Tous les textes d’application codifiant ces dispositions seront élaborés d’ici la fin du premier trimestre de l’année en cours». Interrogé sur le bâclage des façades constaté au niveau des logements construits aux Eucalyptus, le ministre dira qu’il s’agit d’un ancien programme pour lequel des financements ont été rajoutés afin qu’il soit achevé dans de bonnes conditions.

«Le site des Eucalyptus me semble convenable par rapport à ce qui se faisait avant, ceci dit, s’il y a des insuffisances, nous essayerons de faire mieux pour les autres sites », a-til rassuré.

À noter que dans les chantiers visités, la grande majorité des logements réalisés ou en cours de réalisation, destinés à résorber l’habitat précaire, sont de type F2, alors que le président de la République a exhorté les responsables, en charge du secteur et à plusieurs fois, de suspendre la réalisation de ce type de logements.

Au dire du président de la République, ce type de logements n’est pas en conformité avec la réalité de la famille algérienne dont la moyenne est de 5 à 7 membres.

Hamid M.