Le ministre de la santé à l’ouverture du SIMEM « Les médicaments et les vaccins sont disponibles »

Le ministre de la santé à l’ouverture du SIMEM « Les médicaments et les vaccins sont disponibles »

arton42419.jpgLe ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a inauguré, hier, au Centre des conventions d’Oran, le Salon international du médicament et de l’équipement médical (Simem). Cette 17e édition du Simem, qui s’étalera jusqu’au 26 avril, réunit quelque 21 pays représentés par 200 firmes spécialisées dans le médicament et l’équipement médical.

Le SIMEM se veut un lieu de rencontre des professionnels de la santé, algériens et étrangers, appelés à nouer des partenariats. Lors de sa prise de parole et après avoir fait une rétrospective de son secteur qui, selon lui, « allait péricliter n’étaient les nombreuses mesures prises, tout au long de six mois, pour le redresser », Boudiaf a annoncé que le pays a un besoin pressant de réaliser 18.400 lits dans les années à venir. « C’est le tiers de ce qui a été réalisé de 1962 à 2010 », a-t-il noté. Sur sa lancée, il annoncera la réalisation prochaine de 9 CHU et un dixième spécialisé à Sidi Bel-Abbès. Et pour la première fois, le pays a pensé à un CHU pour enfants qui sera réalisé à Alger. Le ministre a, également, fait part de la mise en forme de la carte sanitaire qui aboutira au découpage du pays en 9 pôles de santé dans les principales villes.

Evoquant les pénuries de médicaments et de vaccins, il dira que depuis 5 mois, il n’existe plus de pénuries : « s’il ya manque, ce ne sera qu’un problème de gestion et non de disponibilité ». Boudiaf a, également, fait part d’une forte demande de la part du privé qui veut réaliser des hôpitaux : « Nous n’avons rien contre, soulignera-t-il, pour peu que les investisseurs respectent les normes internationales en matière de tenue de plateaux médicaux ». Parlant du jumelage des CHU du nord avec ceux du sud, le ministre a fait part de sa satisfaction : « désormais, c’est le plateau qui va vers le malade et non l’inverse ».

Boudiaf a également évoqué la tenue, le 3 et 4 mai, des assises régionales des professionnels de la santé qui « doivent préparer les assises nationales qui devront aboutir à réviser la loi 85/05 de la santé qui s’est révélée obsolète ». Sur sa contribution à « l’amélioration » de son secteur, le ministre a affirmé : « à notre arrivée, nous avons trouvé un secteur malade qui traversait une très mauvaise période. Après l’audit de circonstance, nos avons abouti à deux principales conclusions. Tous les problèmes relevaient, non pas des manques de moyens, matériels et humains, mais d’une mauvaise organisation et d’une gestion chaotique ». Toutefois, il a tracé une feuille de route sur six mois, nécessaire au réapprentissage pédagogique, « pour redresser les choses ».

Amar Abbas