Le ministère de l’Education appelle au dialogue avec l’intersyndicale

Le ministère de l’Education appelle au dialogue avec l’intersyndicale

d-les-regrets-de-benghebrit-f5434.jpgLe ministère de l’Education nationale a réagi suite à l’annonce d’une intersyndicale de l’éducation qui réunit sept syndicats qui prévoient une grève de deux jours les 10 et 11 février.

Le département de Benghebrit a tenu à préciser dans un communiqué que toute grève doit être négociée après un préavis, selon l’article 30 de la loi 90/02 modifiée et complétée.

Le ministère de l’Education nationale rappelle également que toute grève doit être précédée d’une rencontre de conciliation, conformément aux dispositions de la loi ; il considère donc que la grève annoncée par sept syndicats de l’éducation est illégale du moment qu’aucun préavis n’a été négocié avec la tutelle, qui se dit pourtant ouverte au dialogue et rappelle sa disponibilité à recevoir les syndicats individuellement pour étudier leurs revendications afin de parvenir à des solutions concertées.

Le ministère de l’Education rappelle également que le dialogue doit se tenir conformément aux textes de loi régissant l’exercice du droit syndical et plus particulièrement le droit de grève.

Pour rappel, l’intersyndicale de l’éducation qui regroupe sept syndicats autonomes du secteur, dont le Syndicat national autonome de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), le Syndicat autonome national de l’administration publique (Snapap) et celui des enseignants du primaire (Snapep), avait décidé de lancer un appel à la grève les 10 et 11 février en signe de contestation face à l’absence de volonté de la part de la tutelle de satisfaire les revendications qui restent en suspens, notamment les révisions touchant le statut particulier, le régime indemnitaire et les salaires.

Les syndicats ont également menacé que cette action ne sera que la première, en prévoyant son amplification pour faire pression sur le ministère de l’Education en cas de non prise en charge immédiate des points mentionnés dans leur plateforme de revendications communes.