L’armée maintient la pression aux frontières : L’anp d’un défi à l’autre

L’armée maintient la pression aux frontières : L’anp d’un défi à l’autre

P141028-15.jpgAu moment où le monde entier est braqué sur la Tunisie qui a organisé pour la première fois des élections parlementaires, l’Algérie reste concentrée sur ses frontières.

Assiégée par des pays démantelés à l’image de la Libye et le Mali, l’Algérie constitue l’essentiel de l’actualité en demeurant le noyau des évènements. Aucun nouveau changement dans sa stratégie de lutte antiterroriste et le crime organisé. Malgré les tentatives de la monarchie marocaine, les provocations de la justice française quant au dossier relatif à l’assassinat des moines par le GIA et les dernières turbulences terroristes en Tunisie, l’Algérie assume toute sa responsabilité pour préserver l’intégrité de son territoire.

Elle mobilisera selon un plan militaire tactique, ciblé et précis, des moyens conséquents aussi bien sur le plan humain que matériel pour répondre à ses besoins sécuritaires. Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée Gaïd Salah, l’a bien fait comprendre lors de sa dernière sortie médiatique.

D’un ton déterminé, il a réitéré l’engagement de l’ANP à défendre les frontières nationales et à consentir tous les efforts qui répondent à ce besoin. Dans son intervention, le chef des armées, a souligné avec la même ardeur que l’ANP est autant déterminée à éradiquer les résidus terroristes qui sévissent encore dans le pays.

Le message est bien clair pour ceux qui veulent comprendre. «La digne héritière de l’ALN», une phrase qui revient dans les propos du chef des armées est, à ne pas en douter, une véritable révélation qui en dit long. Des propos qui interviennent au moment où l’Armée nationale populaire gère des épreuves sécuritaires cycliques le long d’un tracé frontalier de plus de 6000 km.

Cela aussi bien dans le cadre de la lutte contre les réseaux terroristes qui projettent des attentats en Algérie, que dans le cadre de la lutte contre les réseaux des contrebandiers dont l’interconnexion avec les bandes criminelles n’est plus à démontrer. Un fléau qui cerne l’Algérie notamment depuis la chute de la Libye, désormais entre les mains des sous-traitants de l’impérialisme sous la couverture de djihadistes, un mot utilisé à tort et à travers, surtout par la presse occidentale.

Dans le contexte de la menace terroriste, le Premier ministre tunisien avait affirmé que «les terroristes basés en Libye ont des plans d’attaque visant la Tunisie et l’Algérie et confirme nos propos».

La menace terroriste ne concerne pas uniquement la Tunisie et l’Algérie, l’Egypte fait également face aux affres des criminels en Libye. Un attentat d’ailleurs ciblant l’armée égyptienne a causé la mort de 30 soldats et blessé 29 autres a eu lieu à Al Arich, il y a quelques jours. Ce pays est devenu un danger pour tous les pays voisins. Transformé en un foyer de terroristes, tout semble se préparer depuis son territoire. C’est depuis celui-ci que Mokhtar Belmokhtar a tenté une aventure invraisemblable en s’attaquant au site gazier de Tiguentourine, situé à Aïn Amenas.

Un groupe terroriste multinationale signe cette attaque, mais sera en un temps record exterminé. Un échec total qui a forcé les instigateurs de ce plan, logés dans des salons de luxe à revoir leur stratégie de guerre lancée contre l’Algérie. Une guerre, c’est le mot qu’il faut pour définir le contexte dans lequel intervient l’ANP.

Une source bien imprégnée des donnes actuelles, confie que malgré toutes ces menaces, les troupes gardent un moral en béton et se placent en position de contre-attaque et d’offensive au moindre faux pas. Pour notre source, la stratégie appliquée actuellement aux frontières ne se contente pas d’un plan défensif car insuffisant pour traquer la horde sauvage, mais d’un plan organisé selon une tactique préventive qui prévoit une tentative d’attaque d’avance, d’où l’exploitation du renseignement opérationnel et d’où les échecs successifs des groupes armés qui tentent des transactions d’armes, mais aussi des tentatives d’infiltration. Plus de 6000 km sont sous une surveillance constante.

Le défi jusqu’à présent en faveur de l’ANP a permis de neutraliser toutes les bandes de contrebandiers ou de terroristes qui osent se risquer aux frontières.