Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a démenti hier toute présence de chefs du mouvement Ançar Eddine en territoire algérien.
Cette déclaration du porte-parole fait suite à l’information concernant Senda Bouamama, se présentant comme étant le «porte-parole d’Ançar Eddine», qui s’apprêterait à se rendre aux autorités algériennes. C’est ce qu’avait rapporté mercredi l’agence de Nouakchott d’information (ANI).
Une information reprise par de nombreux médias algériens. Dans un entretien avec cette agence de presse mauritanienne, Senda Bouamama dit avoir parcouru 80 km à pied pour arriver près de Bordj Badji Mokhtar, frontalière avec le nord du Mali, dans la perspective de se rendre aux autorités algériennes.
Selon des sources d’Ançar Eddine, Senda Bouamama n’est pas reconnu par l’ensemble des émirs comme étant le porte-parole de ce mouvement, comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions. Le porte-parole du MAE a précisé dans son démenti que «certains titres de la presse nationale ont fait état d’informations selon lesquelles des chefs du mouvement d’Ançar Eddine auraient ou ont l’intention de trouver refuge en Algérie, je tiens à démentir de la manière la plus forte ces allégations qui n’ont aucun fondement», a-t-il indiqué hier dans une déclaration à l’APS.
«Je souligne, que fidèle à ses principes en matière de politique étrangère et constante dans son approche légaliste, l’Algérie continuera à apporter toute sa contribution pour œuvrer en faveur de l’instauration de la paix et de la sécurité dans la région, en particulier au Mali, en se conformant scrupuleusement à la légalité internationale»,
a-t-il ajouté.Malika B.
