La détention du général-major Hassan est “arbitraire”, “en violation du code de procédure pénale”, selon son avocat

La détention du général-major Hassan est “arbitraire”, “en violation du code de procédure pénale”, selon son avocat

n-960_10_PHOTO_21386_134599-large570.jpgLa détention du général-major Hassan, de son vrai nom Abdelkader Aït Ouarabi, ancien chef de l’antiterrorisme au Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) à la prison militaire de Blida est « arbitraire », constituant « une violation du code de procédure pénale », a indiqué son avocat, relayé par le quotidien francophone El Watan.

L’avocat du général-major Hassan, dont l’identité n’a pas été divulguée, a estimé la détention de l’ancien chef de l’antiterrorisme au DRS comme étant une « violation caractérisée du code de procédure pénale », selon lequel le mis en cause doit être informé des faits qui lui sont reprochés dans les 48 heures » qui suivent la mise en application du mandat d’arrêt à son encontre.

L’avocat a rajouté que le même code stipule que le détenu a le droit de tenir informée sa famille, et faire appel à une défense présente lors de son audition ».

« Et à ce jour [mercredi 2 septembre, ndlr], je n’ai toujours pas réussi à le voir ni à connaître les charges retenues contre lui, et encore moins à comprendre pourquoi il est en prison », a-t-il déclaré. L’avocat du détenu a rajouté qu »‘il n’y a aucune plainte, que ce soit de son département, le DRS ou le MDN ».

Selon la même source, « rien ne peut justifier ce que le général-major Hassan subit » à cet instant (…) Nous sommes devant une flagrante violation du code de procédure pénale. Tous les droits du prévenu ont été foulés aux pieds ». L’avocat affirme ignorer les chefs d’inculpation reprochés à Abdelkader Aït Ouarabi. »Après m’avoir refusé la visite à sa cellule, le juge a été incapable de me donner le dossier que j’attends toujours », explique-t-il.

L’avocat, relayé par le même quotidien, a dit que cette affaire « est le résultat d’un règlement de compte, qui vise en réalité le premier responsable du DRS et les raisons ne relèvent pas du secret d’Etat. »