Ils estiment qu’il a proféré des menaces contre les institutions, Des soutiens à Benflis se retirent

Ils estiment qu’il a proféré des menaces contre les institutions, Des soutiens à Benflis se retirent

benflis-accusations-300x197.jpgDes organisations de la « société civile », à l’instar de la coordination des gardes communaux et des retraités de la gendarmerie nationale ont annoncé ce matin sur une chaîne privée algérienne le retrait de leurs soutiens au candidat Ali Benflis.

Un parti politique, se déclarant parler au nom d’une quinzaine d’autres formations, ayant apporté leur soutien au même candidat, a affirmé sur la même chaîne qu’il avait décidé de retirer son soutien et celui des autres partis à Benflis, « en raison des menaces qu’il a proférées contre les walis et les chefs de daïras. Et les appels à la violence qu’il a lancés».

Douifi Amar Saïfi, président de l’Union pour la démocratie et les libertés, a été très loin dans ses déclarations en affirmant que sur la vingtaine de partis politiques qui ont annoncé leur soutien à l’ex-chef du gouvernement, « Benflis ne travaille qu’avec 7 et tient des conclaves avec eux ». Selon M. Douifi, le candidat indépendant aurait, lors d’une des premières réunions et en parlant de fraude, menacé de « recourir aux armes libyennes ». D’autre part, la même chaîne a diffusé un témoignage de jeunes se réclamant de « Mouvement des chaouis libres » qui se sont eux aussi démarqués de M. Benflis en expliquant que des éléments du mouvement Barakat sont venus les voir pour leur demander d’occuper la rue et se sont présentés comme des soutiens à l’ex-chef du gouvernement.

Contacté, le directeur de campagne adjoint chargé de la communication de M.Benflis, nous a déclaré qu’il a appris la nouvelle comme tout le monde et, par le biais de la presse et rappelé que le concerné en l’occurrence Douifi avait formulé « les même critiques à l’encontre du candidat Abdelaziz Bouteflika au lendemain du dépôt de son dossier au niveau du Conseil constitutionnel». Quant à Abbes Mekhalif, un des soutiens inconditionnels de Benflis, « tout ceci n’est que pure spéculation », a-t-il affirmé.

Faouzia Ababsa