Conférence nationale des cadres de la jeunesse, Les grands axes d’une nouvelle démarche

Conférence nationale des cadres de la jeunesse, Les grands axes d’une nouvelle démarche

arton52002.jpgLa conférence nationale des cadres de la jeunesse qui s’est achevée, hier, au Palais des Nations à proposé en ses ateliers d’associer le mouvement associatif et estudiantin.

Pour asseoir une véritable politique en direction de la jeunesse, le gouvernement, sous la conduite du ministère de la Jeunesse, en coordination avec d’autres départements ministériels, engagera une grande concertation ouverte au mouvement associatif, aux acteurs politiques et sociaux, aux experts et aux médias. Elle permettra le captage et la lecture des demandes de plus en plus croissantes de cette frange de la société. Cette réflexion collective favorisera la mise en place d’instruments d’évaluation et de prise en charge des préoccupations des jeunes en matière d’éducation, de formation et de loisirs. Cela devra se faire sur la base d’un dialogue, d’expertises. C’est ce qui a été évoqué, hier, lors des ateliers.

Selon les différents intervenants, cette démarche associera les mouvements associatif et estudiantin. Le gouvernement place la promotion de la jeunesse au centre de sa stratégie et lui consacre des programmes d’éducation, de formation et de protection contre les maux sociaux, l’accès à l’emploi et au logement, la pratique sportive, les loisirs. Ainsi, le programme d’action du gouvernement veille à poursuivre la modernisation des établissements de jeunes et l’amélioration de la prise en charge de leurs attentes, la dotation de l’ensemble du territoire national en équipements socio-éducatifs. Il est également question de renforcer l’animation de proximité à travers l’implication des associations des jeunes, les échanges entre les régions du pays. Le programme tend également à améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge dans les centres de vacances, la mise en place d’un dispositif de dialogue et de veille et accorder un intérêt particulier aux personnes aux besoins spécifiques. Le plan d’action du gouvernement a été validé par le Conseil des ministres et adopté par les deux chambres du Parlement.

Le ministère de la Jeunesse a annoncé que la commémoration du 5 Juillet, fête de l’indépendance nationale et de la jeunesse, sera enrichie par l’institution d’une fête nationale de la musique, intitulé « Jeunesse en fête ». Le secteur compte mobiliser les grands moyens pour une concertation nationale et saisir l’opportunité de bénéficier de l’expertise des organismes de l’ONU, le Pnud et l’Uniceg. Ce forum ouvrira les portes au dialogue et au débat où seront exposés les réussites et les échecs. Il est également question dans le programme du ministère de la Jeunesse d’organiser une autre rencontre « culture jeunesse » où il est prévu un échange avec les professionnels de la culture, des lettres et des arts.

Promotion du mouvement associatif

Le développement et la promotion du mouvement associatif de la jeunesse sont placés au centre de la stratégie du ministère de la Jeunesse. Il a été décidé d’organiser chaque année des assises nationales du mouvement associatif de la jeunesse, un cadre approprié d’échanges, de débat, de suivi et d’évaluation. Une rencontre se tiendra avec les opérateurs publics et privés pour réfléchir sur la gestion de la demande des jeunes. La tutelle s’engage avec les partenaires pour l’institution d’un rallye professionnel dédié à la découverte du Sud algérien, le « rallye Alger-Tam ». Des safaris seront organisés en faveur des jeunes de toutes les villes du Sud et des Hauts-Plateaux. Il est également prévu de développer le tourisme balnéaire et de montagne et de revoir le concept des « caravanes découvertes ». Le ministère de la Jeunesse, de concert avec ceux des Moudjahidine et de la Culture, engagera une opération scientifique et d’identification des lieux d’histoire.

Par ailleurs, le ministère de la Jeunesse lancera une rencontre sous le thème « les TIC et la jeunesse ». Les ministères de la Poste et des TIC, de la Communication, les médias, les opérateurs de téléphonie mobile et providers y seront associés. Les chercheurs et les centres spécialisés également. Lors de cette rencontre, seront abordées les possibilités de développement des capacités des jeunes dans l’utilisation, la maîtrise et l’innovation dans les TIC. La création d’un observatoire dont les principales missions seront l’écoute et le recensement des besoins des jeunes complétera cette démarche. Les ateliers consacrés à l’avenir de la jeunesse ont également discuté des différentes luttes contre les maux sociaux. L’idée de créer un symposium de protection de la jeunesse contre la toxicomanie et la violence a été approuvée. De concert avec le département de la Santé, celui de la Jeunesse compte instituer ce symposium intitulé « santé jeunesse » qui se consacrera à explorer les moyens de protection contre les fléaux sociaux.

Rym Harhoura