Amélioration du service public, Un matricule à la place des documents administratifs

Amélioration du service public, Un matricule à la place des documents administratifs

Etat-civil-300x208.jpgPour faciliter la vie aux citoyens, de nouvelles mesures ont été prises par le département de l’Intérieur notamment certaines relatives à l’état civil. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, a affirmé à Alger, que l’objectif du ministère consistait à « attribuer en moins d’une année, un numéro d’identification à tous les Algériens qui remplacera tous les documents administratifs ».

Le numéro d’identification s’inscrit « dans le cadre de la lutte contre la bureaucratie qui ronge l’administration algérienne avec l’objectif d’attribuer en moins d’une année, un numéro à chaque citoyen algérien qui remplacera tous les documents administratifs », a indiqué M. Belaiz qui présentait les axes de la loi relative à l’état civil devant les membres du Conseil de la nation.

Il a rappelé les réformes initiées par le ministère ce qui a permis, a-t-il dit, de réduire le nombre de documents administratifs de 36 à 11, outre la possibilité de retirer un acte de naissance dans n’importe quelle commune du pays en attendant la généralisation de l’opération début août prochain à la faveur de la mise en place d’un registre national informatisé de l’état civil.

Récemment adopté à la majorité par les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), la loi qui tend à finaliser les réformes dans ce domaine, comporte la prorogation à dix années au lieu d’une, de la validité de l’extrait de naissance et qui coûtait des milliards au Trésor ainsi que l’annulation de la validité de l’acte de décès.

Il s’agit également de proroger le délai d’inscription des extraits d’actes de naissance et de décès dans les registres de l’état civil pour les wilayas du Sud, a-t-il précisé avant de souligner que ce dernier a été fixé à 20 jours au lieu de 24h précédemment.

Le gouvernement avait, lui, proposé, 15 jours. En vertu de la nouvelle loi relative à l’état civil, le président de l’Assemblée populaire communale (APC) est autorisé à mandater, dans certains cas, l’officier de l’état civil de rédiger les actes de mariage et de décès. La majorité a été fixée à 19 ans pour sa mise en conformité avec le code civil.

D’autre part, la communauté nationale résidant à l’étranger peut désormais retirer des documents administratifs sans passer par le ministère des Affaires étrangères et ce, après avoir relié les consulats et représentations diplomatiques algériens à l’étranger au Centre national informatisé de l’état civil. Ils peuvent et toujours en vertu de ce texte de loi, rédiger des documents de l’état civil en langue étrangère sans précision alors que la loi actuelle stipule l’obligation d’écriture en langue arabe.