par K. Assia
Les bénéficiaires réunis en petits groupes se disent inquiets quant au manque d’informations sur leur relogement alors qu’ils se sont acquittés en août dernier des quatre tranches de paiement. «Le directeur régional de l’agence d’amélioration et de développement du logement -AADL- nous a promis depuis de nous délivrer, avant le 20 novembre dernier, les décisions de pré-affectations et de nous remettre les clés de nos logements avant le 20 décembre, une promesse qui n’a pas été tenue» et qui n’a fait qu’augmenter l’inquiétude et le mécontentement des concernés, a indiqué hier une représentante du collectif. En revendiquant d’être relogés avant la fin de l’année, les contestataires ont précisé que des promesses leur ont été données également par le wali d’Oran, M. Mouloud Chérifi, pour qu’ils soient relogés au site des 2.700 logements AADL de Ain El-Beida suite à sa visite sur les lieux. Toutefois, la décision prise par le directeur régional de l’AADL a été la goutte qui a fait déborder le vase, selon les contestataires, car celui-ci leur a promis de les orienter vers un autre site, vers les îlots 3 et 4 des 2.500 logements AADL d’Es-Senia où les travaux sont inachevés, un site que les contestataires rejettent de manière définitive. «Nous refusons d’être orientés vers un autre site où le projet est inachevé». En exigeant que les promesses du wali d’Oran soient respectées, les protestataires se disent dans leur droit et qualifient leurs démarches de légales. Ils confirment que les 2.700 logements AADL de Ain El-Beida sont achevés et n’attendent que leurs bénéficiaires. Pour justifier leur position, ils exigent qu’une commission soit dépêchée sur les lieux pour s’enquérir de visu de la véracité de leurs propos.
Déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les 400 bénéficiaires de ce programme AADL 2013 indiquent qu’une requête a été déposée à la wilaya pour rencontrer le wali d’Oran et demander son aide pour régler définitivement ce problème. En interpellant le chef de l’exécutif, les contestataires affirment en avoir ras-le-bol de ce parcours de combattant et invitent les responsables à se rapprocher des souscripteurs pour connaître la genèse du problème.
Ils menacent d’organiser aujourd’hui un rassemblement devant la direction régionale de l’AADL pour réclamer leur relogement dans la part des 1.500 logements AADL annoncé par le wali d’Oran et ce au site des 2.700 logements de Ain El-Beida. Notons que ce quota des 400 logements AADL fait partie d’un programme de 820 unités dont 420 ont été déjà attribuées au site 2.700 logements AADL de Ain El-Beida.
