Les participants au premier colloque international sur l’œuvre du cheikh Mohamed Larbi Tebbani, clôturé vendredi, à Sétif, ont recommandé « l’Ijtihad tendant à rechercher les idées de renouveau dans l’œuvre des Oulémas arabes et musulmans ».
Les séminaristes se sont penchés sur la problématique des « déviations » introduites dans la pensée musulmane contemporaine » qui menacent la cohésion de la communauté » et exige des intellectuels, de renouer avec les idées des grands savants de la nation.
M. Adda Felhai, conseiller à l’information au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, a indiqué à l’APS qu’il devient « nécessaire » de renouer avec les penseurs de référence, dans les domaines de la culture et de la religion, oubliés depuis longtemps, ce qui mis la jeunesse à la portée d’influences étrangères négatives.
Selon M. Adda, la conscience et l’éveil intellectuel de la jeunesse ne peuvent être acquis que par le retour aux Oulémas de la nation et une remise à l’ordre du jour, du patrimoine culturel, pour rechercher les solutions aux questions de l’époque actuelle.
Le même responsable a révélé que le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a programmé dans ce contexte, un cycle de colloques et de rencontres, pour remédier au « vide intellectuel et culturel » et redécouvrir les oulémas et les érudits authentiques, algériens, arabes et musulmans, à l’instar de Cheikh Bey Mohamed Ben Alem, Cheikh Rassassi, Cheikh Abi Merouane El Bouni, ainsi que les nombreux oulémas du Sahara qui répercutent les idées et les valeurs de paix et d’unité de la nation.
La séance de clôture de cette rencontre consacrée au Cheikh Mohamed Larbi Tebbani ,né en 1898 à Sétif ,qui a vécu une partie de sa vie dans les lieux saints de l’Islam, en restant fidèle à son appartenance au Maghreb et à l’Algérie, a donné lieu à des recommandations, relatives notamment à la publication de ses ouvrages, notamment ‘‘Bra’at Al Achaaryine fi el rad a’la el moukhalifine’’, un ouvrage considéré par bien des aspects, comme « actuel ».
Le Dr Khaled Douibi de l’université de Batna et le Dr Slimane Ould Khessal de l’université de Médéa ont mis l’accent dans leurs communications respectives, sur « les idées novatrices (de cet auteur) dans les domaines de la science du Hadith et de la politique notamment ».
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakf, a ouvert jeudi, en présence des cadres de son secteur, les travaux de ce colloque international.