Raouraoua est revenu sur la confrontation attendue entre l’Algérie et le Maroc lors des éliminatoires de la CAN 2012.
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a accordé une interview au journal marocain Al Mountakhab, à l’issue de la réunion du bureau exécutif de l’UNAF qui s’est déroulée à Rabat.
Le premier responsable de cette instance est revenu sur les réformes apportées dans les différentes compétitions nord-africaines et la confrontation attendue entre l’Algérie et le Maroc lors des éliminatoires de la CAN 2012.
Quelles sont les décisions prises lors de cette réunion tenue à Rabat ?
Nous nous sommes réunis pour l’approbation des programmes de la Coupe nord-africaine. Nous avons fixé les compétitions qui seront organisées que ce soit au niveau des jeunes, de l’équipe olympique, l’équipe féminine et l’équipe de futsal. Ce qui prouve que ce programme, qui est devenu plus riche, vise à préparer les sélections maghrébines et les clubs aux compétitions continentales.
Notre programme sera bénéfique pour les équipes, avant d’entamer les compétitions africaines et intéressera les entraîneurs, les médecins, les arbitres et les agents d’administration.
Qu’en est-il de la compétition des clubs, le point de départ de la compétition de la Coupe nord-africaine ?
Il y a eu une discussion qui a porté sur les deux compétitions des clubs champions et des vainqueurs de coupes, vu l’intérêt qu’elles suscitent pour le public. Nous avons accordé un intérêt particulier à ces deux compétitions. Sur le plan technique, c’est une bonne préparation pour nos clubs afin d’atteindre des tours avancés dans des compétitions continentales. Nous souhaitons qu’un club de la région nous représente dans un proche avenir en Coupe du monde des clubs. Nous avons également préparé un programme annuaire pour les différentes compétitions et établi le calendrier des deux compétitions des clubs champions et vainqueurs de coupes.
ART était le sponsor officiel, quelles sont désormais vos sources de financement ?
C’est un sujet que nous avons évoqué lors de cette réunion, surtout après le retrait d’ART. Nous avons de ce fait contacté toutes les sociétés intéressées par l’achat des droits de transmission et de publicité. Nous avons eu une seule offre pour le moment. D’autres devront arriver incessamment. C’est ainsi qu’une commission sera chargée d’étudier tous les dossiers dans les prochaines semaines. La décision finale sera prise à partir du mois prochain, sachant que le budget est passé de 200 000 à 1 000 000 dollars.
Le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2012 a donné lieu à une confrontation entre l’Algérie et le Maroc ; comment voyez-vous ce derby maghrébin ?
Ce sera un match entre frères avant tout. Les matchs entre l’Algérie et le Maroc ont toujours été intéressants et caractérisés par un fair-play total. Les deux équipes ont des atouts à faire valoir. C’est une rencontre qui attirera l’attention de beaucoup de monde. Ce que je souhaite, c’est la qualification des deux équipes, du moment que le premier du groupe et les meilleurs deuxièmes passeront. Nous devrons faire en sorte pour se qualifier tous les deux.
Et comment voyez-vous les chances de l’Algérie en Coupe du monde ?
Je crois qu’une grosse responsabilité pèsera sur nos épaules, en notre qualité de représentant unique du monde arabe dans cet événement planétaire. On sera appelés à donner le meilleur visage du football arabe. Sur le plan technique, je crois que l’équipe d’Algérie a les moyens de montrer un bon visage, en dépit de la difficulté du groupe qui renferme l’Angleterre et les Etats-Unis. Mais nous n’allons ménager aucun effort pour bien représenter le football arabe.
Les événements qui ont découlé des deux rencontres entre l’Algérie et l’Egypte, que ce soit au Caire ou à Oum Dourmane, font toujours l’actualité.
Y a-t-il du nouveau dans cette affaire ?
Je préfère ne pas parler de cette affaire et de l’Egypte. A mon avis, nous devons éviter ce sujet.
On a parlé du gel des activités de l’Egypte à l’UNAF ; qu’en est-il au juste ?
Les événements du Caire n’ont rien à voir avec l’UNAF. La présence d’un représentant égyptien lors de cette réunion en est la meilleure preuve. L’Egypte poursuit donc son activité au sein de l’UNAF qui est en train d’œuvrer pour faire progresser le football en Afrique du Nord.
Mais l’absence de Samir Zaher prouve que la FEF a pris position par rapport à l’UNAF…
Non, la présence du président en personne n’est pas obligatoire, du moment qu’il y a un représentant. Je peux m’absenter et dépêcher un représentant dans n’importe quelle réunion ou manifestation. Il y avait un représentant égyptien lors de cette réunion et la présence de tous les pays.
Ce qui prouve que l’UNAF va bien et que ses programmes sont en bonne voie d’application.
In elmountakhab.com