Avec la rentrée en force de la vague de chaleur, beaucoup de commerçants se sont orientés vers toute activité rentable et à quelques jours seulement du mois sacré, tous les citoyens à Tissemsilt commencent à changer leurs habitudes et leurs comportements.
Après la fin des études et les vacances, voilà les chefs des familles qui partent à l’assaut des marchés et autres magasins d’alimentation générale, contraints qu’ils sont, de s’approvisionner et de satisfaire les besoins de leurs cuisines.
Ces chargés de familles qui à l’instant d’un simple dîner rêvent de ne plus être responsables ne savent plus par quel produit commencer, la hausse des prix des produits alimentaires et des légumes les laissent devant l’impossibilité de faire des choix, aux marchés et dans les épiceries.
C’est là que ces chefs de familles se font « déplumés », la cherté des prix est le constat de tous les parents, le poulet coûte déjà 350 DA, la viande est à 700DA, quant aux légumes c’est carrément la flambée, la pomme de terre est à 40 DA, les olives sont à 300DA, les raisins secs à 320 DA, les pruneaux varient de 420DA à 550 DA quant aux dattes, elles sont presque introuvables sur le marché. Les maigres bourses ont déjà été dépensées depuis belle lurette, et familles optent déjà pour la rationalisation des achats pour le ramadhan afin de ne pas s’endetter plus, mais en dépit de toute cette cherté, les grosses dépenses sont toujours à l’accoutumé au rendez-vous du mois sacré.
A. Ould El Hadri