LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2014 PRESENTE A L’APN
Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont souligné mardi, lors du débat du Projet de loi de finances (PLF) 2014, l’importance des résultats des facilités visant l’encouragement de l’investissement sur la production, la création d’emplois et la réduction de la facture d’importation.
Rachid Khan, député du Parti des travailleurs (PT), a indiqué que le projet de loi de finances 2014, comporte plusieurs « concessions » et exemptions fiscales au profit des entreprises privées et des investisseurs étrangers qui coûtent à l’Etat des milliards de dollars.
Du même parti, la députée Kheira Derar a estimé important que les exemptions fiscales donnent des résultats « positifs », soulignant que cette politique n’a pas atteint ses objectifs qu’il s’agisse de la création de l’investissement productif et d’emplois permanents.
Le député Tahar Habchi, du groupe de l’Alliance de l’Algérie verte a affirmé quant à lui, que les mesures incitatives à l’investissement n’ont pas donné de résultats au moment où la facture d’importation ne cesse d’augmenter.
Il a insisté également sur le contrôle par les autorités concernées des investisseurs ayant bénéficié de ces concessions.
D’autre part, le député du parti du Front de libération nationale (FLN), Djellal Belhatem, a affirmé que les exemptions et réductions fiscales étaient des mesures positives et incitatives au profit des investisseurs sauf que, a-t-il déploré, certaines n’ont pas abouti comme pour les exemptions sur les aliments de volailles importés.
Les prix des viandes blanches n’ont baissé que momentanément, a-t-il dit, appelant au renforcement du contrôle dans ce sens.
Par ailleurs, le débat a porté sur la nécessité de réduire la facture d’importation, l’économie alternative à celle basée sur les hydrocarbures et l’investissement en matière de ressources humaines.
Selon le programmé arrêté par l’APN, le débat général du projet de loi qui verra l’intervention de 123 députés, se poursuivra jusqu’à jeudi, journée consacrée aux interventions des présidents des groupes parlementaires.
Une séance plénière est prévue le 3 novembre prochain. Elle sera consacrée aux réponses du ministre des Finances, Karim Djoudi, alors que le vote du projet de loi aura lieu le 12 du même mois en séance plénière.