Au dernier jour du mercato hivernal en Ecosse, les Glasgow Rangers ont enregistré une nouvelle arrivée, celle de l’Algérien Adel Gafaïti. Formé à l’AS Nancy-Lorraine sous la férule de l’ancien international algérien Rachid Matar, il a emboîté le pas à Ismaïl Bouzid, Abderraouf Zarabi et autres Salim Kerkar, qui ont décidé de tenter l’aventure en Ecosse sur les pas de Madjid Bougherra. Même s’il n’est pas encore qualifié pour jouer avec les Rangers, il se montre optimiste pour la suite de sa carrière.
Comment avez-vous atterri chez les Rangers ?
L’été dernier, le responsable de l’Académie des Glasgow Rangers était en France et il avait suivi un match de la réserve de l’AS Nancy auquel j’avais participé. A la fin de la rencontre, il m’a parlé ainsi qu’à mon père et il nous a proposé de venir faire une semaine de tests à Glasgow. Mon père a accepté. J’ai effectué ces essais, puis, je suis reparti pour un autre séjour de dix jours à la fin de l’année dernière. Cela a été apparemment concluant puisque la direction des Rangers a pris la décision de me faire signer un contrat.
Selon les informations en notre position, vous n’êtes pas encore qualifié en raison d’un problème administratif. De quoi s’agit-il exactement ?
Le contrat que j’ai signé n’a pas été encore validé par la FIFA pour une raison que j’ignore. Ce qui est certain, c’est que le problème est pris en charge par mon club. Cela ne m’empêche pas de m’entraîner sérieusement avec le groupe professionnel des Rangers. D’ailleurs, l’entraîneur Walter Smith m’avait retenu pour le match retour des demi-finales de la Coupe d’Ecosse contre le Celtic Glasgow, mais la Fédération écossaise n’avait pas validé ma licence à cause de mon problème de contrat. Dommage, mais je prends mon mal en patience.
Quand ce problème administratif sera-t-il réglé ?
Très bientôt. Probablement dans les tous prochains jours, m’a-t-on assuré.
Donc, vous pourriez participer au play-off du championnat ?
C’est mon souhait. Au moins que je participe à des bribes de match. Cela dit, je ne suis pas inquiet. Je travaille dur et me projette déjà pour la saison prochaine.
Le centre de formation de l’AS Nancy est dirigé par un ancien international algérien, Rachid Matar. Vous a-t-il encouragé à tenter cette expérience aux Rangers ?
Absolument. Il m’a vraiment facilité la tâche en signant tous les documents nécessaires à mon transfert. Il m’a soutenu et m’a encouragé dans ce projet. Je lui en suis très reconnaissant.
On présume que, depuis votre arrivée à Glasgow, et tout comme il l’a fait pour Salim Kerkar, Madjid Bougherra vous a pris sous son aile…
Vous ne pouvez pas imaginer à quel point sa présence et son aide me sont précieuses. Franchement, il fait tout pour me mettre à l’aise. Tel un grand frère, il s’enquiert tout le temps de mes nouvelles, m’aide dans mon intégration, m’encourage et me prodigue des conseils. Il est toujours là quand j’ai besoin de quelque chose. Je ne pourrais jamais lui être assez reconnaissant.
Vous avez aussi la chance d’avoir avec vous Kerkar, lui aussi nouveau joueur algérien aux Rangers et qui est de la même génération que vous…
Effectivement, Salim est un garçon très attachant avec qui je ne me sens pas du tout dépaysé. Avec lui, l’intégration dans mon nouvel environnement est plus facile. Nous avons la même ambition, celle de réussir dans ce club et de progresser dans notre carrière.
Le fait que Bougherra soit une star chez les supporters des Rangers constitue-t-il un avantage pour vous pour être adoptés par eux en tant qu’Algériens ?
Madjid est une véritable icône ici et il est clair que ses prestations ont bien soigné la réputation du footballeur algérien. C’est une chance pour nous qu’il nous ait ouvert la voie. C’est à nous à présent de saisir notre chance et prendre son relais.