Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi Saïd, a préconisé dimanche à Ghardaïa le « redressement de l’industrie nationale afin de créer de nouveaux postes de travail ». »L’UGTA s’attelle à proposer au gouvernement le redressement de l’industrie nationale nécessaire dans cette phase de mondialisation afin de créer de l’emploi et la promotion de la production nationale », a-t-il souligné à l’ouverture du 5ème congrès des syndicalistes de l’UGTA de la wilaya de Ghardaïa.
« La manne pétrolière doit être orientée vers le développement économique et social en redonnant confiance à l’industrie nationale », a ajouté M. Sidi Said qui a estimé que le « dialogue et la concertation constituent l’unique voie de règlement des problèmes économiques du pays ».
Dans ce sens, il a réitéré le soutien de l’UGTA aux efforts consentis par le gouvernement aux plans économique et social, ainsi que dans le domaine du dialogue social comme « élément civilisationnel de stabilité sociale ».
« Le processus de dialogue social est un élément important de stabilité sociale et de perspective de croissance économique », a assuré M. Sidi Said en mettant en exergue « l’importance du dialogue en tant que moyen privilégié pour trouver des solutions aux problèmes économiques et sociaux ».
Après avoir retracé l’historique du mouvement syndical algérien, il a estimé que l’UGTA est devenue un symbole « républicain et nationaliste qui défend les intérêts suprêmes des travailleurs et de l’Algérie ».
« Notre lutte syndicale par le dialogue, la persévérance et la concertation avec nos partenaires économiques et sociaux constitue aujourd’hui une leçon pour les autres », a-t-il souligné, précisant que son organisation syndicale compte plus de 1,9 million d’adhérents.
Dénonçant « le populisme, la démagogie et la violence de la pratique syndicale », M. Sidi Said a appelé les syndicalistes à être « unis et solidaires pour lutter contre nos ennemis le chômage et la misère ».
APS
