Une fois l’annonce du départ officiel de Vahid Halilhodzic a été faite, son successeur Christian Gourcuff n’a pas perdu son temps, il a déjà entamé les préparatifs du prochain stage qu’effectuera l’EN sous sa coupe et qui annonce le début d’une nouvelle ère.
Dés la fin du parcours honorable de l’EN au Brésil et alors que les félicitations affluaient du monde entier louant les mérites de la jeune sélection algérienne et l’encensant grâce aux prestations notamment celle face à l’Allemagne, une proposition d’un match amical est arrivée sur les bureaux de la FAF, il s’agit d’une boîte spécialisée qui a voulu organiser un match amical entre l’Algérie et l’Egypte.
Cette boîte a pris le soin de prendre la température des deux côtés, car comme révélé par les medias égyptiens le vice-président de la Fédération égyptienne a reçu cette offre et s’est montré intéressé mais tout est resté bloqué car ça dépend de beaucoup de facteurs.
La FAF avait demandé un temps de réflexion
A ce moment-là, c’est-à-dire début juillet, date de la parution pour la première fois de cette information, Vahid Halilhodzic n’avait pas encore répondu aux sollicitations du président de la République de prolonger son bail avec l’EN, tour était donc en stand-by, étant donné que c’est lui le décideur lorsqu’il s’agit d’un tel programme de préparation, l’EN entrera en lice dans les éliminatoires de la CAN-2015 le 6
septembre prochain, et elle aura besoin d’une joute amicale pour replonger dans l’ambiance de la compétition officielle, et la proposition égyptienne correspond parfaitement au calendrier, c’est la raison pour laquelle la FAF a préféré ne pas répondre à son homologue égyptienne préférant se donner le temps et le donner aussi à un Vahid, plus que jamais décidé à partir mais qui a préféré, par respect au président Bouteflika, retarder l’annonce de son départ.
Le coach d’accord
Une fois tout a été réglé et que le Bosniaque a écrit le message qu’il devait écrire, chose qui remet Gourcuff sur scène, ce dernier a été consulté par son nouveau patron, à savoir Raouraoua pour donner son avis sur le match contre l’Egypte, Vahid n’aurait sans doute jamais accepté d’affronter les Pharaons, à la veille d’un match contre les Ethiopiens, mais ce n’est apparemment pas le cas de Gourcuff qui a donné son accord pour l’organisation de ce match, mais le lieu qui doit abriter la rencontre doit changer, car la proposition initiale stipule que le match se joue au Caire, or, le nouveau coach des Fennecs n’était pas d’accord et a fait sa contre- proposition, celle de jouer ici en Algérie, sans doute au stade Tchaker le 31 août, soit juste avant d’embarquer en direction d’Addis-Abeba.
Le 3à et 31 : journée de championnat en Europe…
Il est clair que l’organisation de ce match semble très difficile, voir impossible. Il faut dire que les internationaux algériens évoluant en Europe joueront le 30 et le 31 Aout avec leurs clubs respectifs. Cela rend leurs présences pour ce match impossible. Aussi, il faut le signaler, la date du 31 Aout n’est pas une date FIFA. Aucun club n’acceptera de libérer son joueur pour un match qui ne rentre pas dans la calendrier de la fédération international de football (question d’assurance). La Seule issue possible est donc de défier les égyptiens avec une équipe constitués dans son intégralité de joueurs locaux. Ce qui est loin de satisfaire les désirs du nouvel entraîneur national.
Le coach voulait tester son 4-4-2
Le souhait de jouer l’Egypte à quelques jours du match face à l’Ethiopie est dicté par l’envie du nouveau sélectionneur d’offrir à ses joueurs l’occasion de rester dans le haut niveau et de jouer un bon match de préparation pour préparer toutes les éventualités d’autant que les conditions en Ethiopie s’annoncent déjà difficiles. Affronter l’Egypte aurait donc été bien, car, faut-il le rappeler, le coach compte retoucher le système de jeu de l’EN, en injectant un second attaquant de pointe aux côtés de Slimani, transformant la tactique de jeu en un 4-4-2 très classique.
S.M.A