L’un s’appelle Zidane, l’autre est dénommé Zidan, mais la comparaison s’arrête à l’orthographe de leurs noms.
L’un s’appelle Zidane, l’autre est dénommé Zidan, mais la comparaison s’arrête à l’orthographe de leurs noms. Et encore, il manque un «e» au second, zaâma pour ne pas qu’on le compare avec son illustre aîné, mais la vérité est qu’il a tout fait justement pour favoriser la comparaison.
A la base, le dénommé Zidan a pour nom Mohamed Abdallah (à l’égyptienne), mais comme le petit tchitchi égyptien rêvait d’être zaïm en foot, il a convoqué son arrière-arrière grand-père, qui se prénommait Zidan, pour se donner un nom digne de son ambition. Finalement, il fait choux blanc. Non seulement, il n’a pas le talent de Zinedine, mais il n’a même pas son sens des responsabilités, encore moins son nif.
Alors que Zidane, même si ça lui fendait visiblement le cœur, n’a pas hésité à jouer, tout professionnel qu’il est, contre la sélection de son pays d’origine un certain samedi 6 octobre 2001 au Stade de France et qu’il avait accepté de jouer quelques mois plus tard en Coupe du monde en étant blessé, le Mohamed Zidan, en chérubin gâté, un fait l’impasse sur un stage et un match de la sélection de son pays car blessé… dans son cœur. Le pauvre n’a pas pu encaisser sa défaite sentimentale face à une fille, actrice de son état. Très nationaliste, le Zidan ! Aujourd’hui, fidèle à son statut de mauviette, il se plaint que Antar Yahia ait, selon lui, insulté sa mère.
Yahia, rappelez-vous, c’est ce joueur blessé aux adducteurs dix jours avant le match Egypte-Algérie et qui avait fait le serment (et il l’a respecté) de tout faire pour être prêt pour le jour du match.
Rien à voir avec le Zidan qui rate un match à cause d’une femme. A supposer que Yahia ait insulté la mère de Zidan, qu’a fait ce dernier pour défendre son honneur ?
Il a pleurniché devant la presse !
Le Zidane, le vrai, l’Algérien, pour moins que ça (c’est sa sœur qui avait été insulté et non pas sa mère), avait compromis un sacre en Coupe du monde pour laver son honneur en corrigeant Materazzi. C’est quoi une qualification pour la Coupe du monde devant une victoire en Coupe du monde ?
C’est tout un monde, le monde qui sépare Zidane, le vrai Algérien pour qui l’honneur a un sens, du Zidan, le faux arabe qui réagit comme une mauviette et pleurniche comme une fillette. Au fait, entre Dortmund et Bochum, il n’y a que 15 kilomètres. Que Zidan ose seulement aller régler ses comptes d’homme à homme avec Yahia ! Il ne le pourra pas : on n’a jamais vu de combat mixte…
F. A-S.