«Stopper la construction des bidonvilles qui ternissent l’image du pays»
Plus de 22.000 logements seront distribués dans une première étape, afin de répondre aux besoins des citoyens.
«Désormais, les APC doivent prendre tous les dispositifs nécessaires afin de stopper la construction des bidonvilles qui ternissent l’image du pays», a déclaré jeudi dernier, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, lors de sa rencontre avec les élus des APC d’Alger-Centre, Sidi M’hamed, El Mouradia et El Madania, à la salle de cinéma le Casino à Alger-Centre. S’exprimant d’un ton ferme, le wali a tenu à rappeler que le sang des martyrs qui a coulé pour l’indépendance nationale, ne sera pas vain.
«On n’acceptera pas l’inacceptable. Construire le pays, va dans le respect de la mémoire des martyrs qui ont sacrifié leur vie pour les générations postindépendance», dira-t-il. Avançant un programme de construction de logements qui réponde à tous les besoins des citoyens, le wali a révélé un chiffre de plus de 70.000 logements qui sont en cours de réalisation dont 22.000 sont déjà terminés. En plus des 70.000 logements sociaux qui ont été annoncés, il est question d’un nouveau quota de plus de 10.000 logements qui a été enregistré pour satisfaire la demande à Alger. Par ailleurs, Abdelkader Zoukh n’a pas omis de relever le problème du manque de foncier afin de faire avancer les travaux dans les meilleurs délais. Heureux plus que n’importe quel autre commis de l’Etat qui se met au service du pays et des citoyens algériens, au point de se placer au milieu des foules afin d’écouter les préoccupations diverses, sans protocole, le seul regret du wali, c’est de ne pouvoir satisfaire les attentes des citoyens qui attendent une lueur d’espoir depuis des décennies. Des citoyens d’El Madania ont fait part de 18 membres d’une famille qui vivent dans un F2. Par ailleurs, les cités Diar El Mahçoul, Diar Echems, Diar Essaâda et plus, sont quelques-uns des quartiers qui demandent plus de relogements et ce, à l’image des communes de Sidi M’hamed, El Mouradia et Alger-Centre qui ont toutes soulevé le même problème de logement. S’agissant de l’amélioration des services publics, il n’a pas hésité à lancer des appels à l’ensemble des employés, responsables et élus, afin d’être au service des citoyens dans les meilleurs cas de figure. Néanmoins, des dizaines d’employés n’ont pas raté l’occasion pour revenir aux conditions lamentables parfois, à commencer par le salaire de la peur qui est de 13.000 DA/mois qui ne sont même pas à la hauteur du Snmg, soit 18.000 DA/mois, les employés ont lancé un véritable SOS aux pouvoirs publics concernés, afin de régulariser leur situation qui traîne depuis des années. Il y a lieu de souligner que le wali d’Alger a bien compris les souffrances des citoyens. Reste à savoir si tous les responsables concernés sont conscients de la tâche de la citoyenneté.