Traitement des dossiers de corruption : Amar Ghoul met en garde contre les règlements de comptes
Désormais, la lutte contre la corruption devient une cause nationale. En effet, il faut dire que la corruption ne ravage pas seulement les institutions étatiques, ou encore les centres de décision ou les organismes politiques. La corruption, est devenue telle une maladie contagieuse, elle gangrène dans tous les secteurs. Personne n’est en mesure de nier qu’en Algérie le mot » tchipa » existe dans la vie quotidienne des citoyens. A un tel point, que le mot s’est enraciné dans le jargon algérien. Ainsi, et après le dernier remaniement ministériel effectué par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, il convient de noter que le nouveau gouvernement de Abdelmalek Sellal est attendu sur de nombreux chantiers et dossiers épineux dont beaucoup traînent depuis des années, et la corruption est l’un des sujets les plus sensibles. Ace sujet, le président du parti Tadjamou Amel Jazair (TAJ), Amar Ghoul, a salué, lundi passé à Alger, les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la corruption, soulignant que le traitement des dossiers de corruption ne doit pas être motivé par les règlements de comptes, ni entraver le bon fonctionnement des institutions de l’Etat.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, le président du parti TAJ a souligné que la rencontre qui a réuni les dirigeants des deux formations a porté, entre autres, sur les mesures prises pour la lutte contre le phénomène de corruption. Les deux partis ont salué ces mesures, a ajouté M. Ghoul, qui a plaidé pour la mobilisation de tous les moyens dans la lutte contre la corruption mais loin de « l’exploitation politique de ce dossier à des fins de règlements de comptes ou pour des intérêts personnels ».
M. Ghoul a indiqué d’autre part qu’au regard de la situation prévalant sur la scène internationale, arabe et régionale « l’Algérie a grandement besoin de la perspicacité, de la diplomatie et de l’expérience du président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». Le secrétaire général du parti du FLN, Amar Saâdani, a rencontré lundi le président du parti TAJ, Amar Ghoul « dans le cadre de la coordination et de la concertation entre les partis politiques