Parti s’installer en France, comme nous le révélions ici, Slimane Raho s’est laissé aller à un dernier challenge à l’AS Noisy-le-Sec. A 38 ans, l’arrière latéral droit, qui a décroché presque tous les titres qu’il y a à remporter en club, repousse donc la retraite à plus tard, le temps de réaliser son rêve d’embrasser une carrière professionnelle.
On vous pensait bon pour la retraite, mais voilà que vous rebondissez à Noisy-le-Sec, qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
(Rigolard) Vous ne vous débarrasserez pas de moi aussi facilement ! La vérité est que l’envie de jouer encore est là. J’ai reçu il y a peu une proposition de Noisy-le-Sec. On en a discuté avec Nasser (Sendjak, ndlr) et j’ai dit oui, d’autant que le challenge m’emballait.
Vous étiez officiellement annoncé à l’Entente de Sétif, qu’est-ce qui a fait capoter votre retour ?
J’ai reçu effectivement une offre de l’Entente. Tout était fait pour que je revienne, mais le destin en a voulu autrement. Il y a eu aussi des offres d’autres clubs des Ligues 1 et 2, mais j’ai préféré venir en France. J’ai toujours caressé le rêve d’embrasser une carrière professionnelle, ce qui fait que lorsque la proposition de Noisy-le-Sec m’est parvenue, j’ai immédiatement dit oui.
La présence de Nasser Sendjak sur le banc de Noisy-le-Sec vous a-t-elle motivé à signer ?
Oui. Avec Nasser, on se connaît depuis longtemps. J’ai déjà eu l’honneur de travailler sous sa coupe à la JSK et en sélection. C’est quelqu’un que je respecte beaucoup. Donc, oui, sa présence a pesé dans mon choix.
Vous allez retrouver votre ex-coéquipier à la JSK et en sélection nationale, Lounès Gaouaoui…
En effet. J’attends qu’il nous rejoigne lui aussi. Actuellement, il est au pays, mais il devrait réintégrer le groupe sous peu. Et puis, il y a aussi Ouslati et d’autres Algériens dont j’ai fait connaissance à mon arrivée. Ici, je ne me sens pas du tout dépaysé.