Alger continue de souffrir des coupures d’électricité. Lundi soir, Sonelgaz a une nouvelle fois coupé le courant électrique aux habitants des quartiers de l’est de la capitale. Cette nouvelle coupure perturbe les soirées des habitants en ce Ramadhan et pénalise les commerçants et les cafetiers dont les activités sont suspendues jusqu’au rétablissement du courant électrique. Les mosquées sont également touchées et les rues sont plongées dans le noir, favorisant la délinquance.
Cette coupure est la troisième du genre depuis le début du mois sacré du Ramadhan. Sonelgaz demeure injoignable et aucune explication n’a été fournie aux habitants sur les raisons de ces coupures répétitives et opérées sans aucun avertissement préalable .
Dimanche, le président Bouteflika avait porutant donné ordre au gouvernement de mettre un terme aux entraves bureaucratiques qui perturbent la distribution de l’électricité, à l’issue de son audition du ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil. « Ce genre de situation doit connaître un dénouement définitif et le gouvernement est chargé de le prendre en main dès à présent de sorte à éviter la réédition des difficultés rencontrées cet été », a déclaré le chef de l’Etat, selon un communiqué de la présidence de la république.
Depuis le début du Ramadhan, des coupures d’électricité ont affecté Alger et Oran et plusieurs autres wilayas du pays. Lundi, le PDG de Sonelgaz a mis en cause les collectivités locales qui refuseraient de coopérer avec l’entreprise publique pour améliorer la distribution. « Nous avons toujours dit que la production de l’électricité ne pose pas de problème. Les difficultés sont liées à la distribution qui, elle, est liée à d’autres secteurs et à d’autre impératifs. Et là, les collectivités locales doivent jouer le jeu pour dégager les fonciers nécessaires à l’implantation des conducteurs et des postes », a-t-il expliqué.