L’Algérie du football entame sa nouvelle ère dite du professionnalisme, qui en est à sa 2e saison.
Pour réussir à rehausser le niveau du football national, il faudra répondre à certaines exigences incontournables. Parmi elles, celle liée aux infrastructures. En effet, pour avoir un football professionnel de qualité et de bon niveau, il faudra impérativement disposer des infrastructures nécessaires et adéquates.
Comme tout le monde le sait, en Algérie, le problème lié à l’inexistence d’infrastructures de qualité et de haut niveau s’est toujours posé. Il est vrai que l’Etat algérien a fait d’énormes efforts dans le domaine du sport en général et celui du football en particulier, en termes d’infrastructures, mais cela demeure néanmoins insuffisant, de l’avis des spécialistes et acteurs de la discipline, car la plupart de nos stades sont vétustes, voire ne répondent pas aux normes du football de haut niveau du point de vue qualité des terrains, des pelouses, des vestiaires ou bien des conditions d’accueil des supporters qui le plus souvent laissent à désirer. Il y a par ailleurs aussi un manque flagrant de structures d’accompagnement et de commodités nécessaires au bon fonctionnement de l’ensemble des opérations liées aux rencontres de football, notamment celles dites de l’élite avant, pendant et après leur déroulement. C’est le constat établi par les différents acteurs du football national.
Ainsi, à quelques exceptions près, tels les stades du 5-Juillet-1962, du 19-Mai-1956, Mustapha-Tchaker de Blida, Hamlaoui de Constantine ou Akid Lotfi de Tlemcen, on est encore loin du compte et même-là, ça reste très insuffisant. Ces infrastructures dotées de gazon naturel, sont souvent confrontées à la détérioration desdites pelouses, à cause de leur qualité et souvent en raison du manque d’entretien dû le plus souvent à l’incapacité et au manque de savoir-faire pour leur préservation.
A vrai dire, dans l’ensemble, nous ne disposons malheureusement pas de stades de football dignes de ce nom et ce, en tout point de vue. La plupart manquent de terrains répliques par exemple. Quand de grands clubs comme le MCA et le NAHD, entre autres, ne possèdent même pas leur propre stade, il devient des plus urgents et impératifs que les instances politiques et sportives du pays prennent les mesures qui s’imposent, pour remettre à niveau les infrastructures de football, si l’on veut vraiment voir le sport-roi évoluer, progresser et se hisser au niveau de celui du gotha de la balle ronde mondiale. Ça devient même incontournable.
Le problème du manque d’infrastructures sportives persiste toujours alors que le football professionnel de haut niveau nécessite des stades répondant aux normes, et cela en tout point de vue. Il faut avouer qu’en ce moment, il y a un immense déficit en Algérie sur ce plan-là. Non pas spécialement en termes de quantité mais plutôt de qualité. Celles-ci doivent se mettre en conformité avec les normes internationales en matière de football de haut niveau. La preuve de ces insuffisances en est que notre pays, connu pour être une terre de football, avec un grand engouement populaire, n’a jusque-là abrité qu’une seule fois la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 1990, que les Verts ont d’ailleurs remportée avec brio. C’est en fait le seul titre continental arraché par la sélection nationale.
Au vu des moyens humains et matériels dont notre pays dispose, on peut faire largement et beaucoup mieux que ça, avec un peu de bon sens, une politique clairvoyante et adaptée aux besoins en la matière en y associant les hommes qu’il faut, que ce soit sur le plan des décisions à prendre ou sur celui de leur mise en pratique. Car il ne suffit pas seulement d’inscrire un projet sur papier, mais il faut surtout être en mesure de le concrétiser, en veillant à respecter notamment les échéances fixées.
L’Etat s’implique avec des projets concrets
Pourtant, les autorités politiques du pays, sous la conduite du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, avaient donné des recommandations claires pour que tout soit mis en œuvre de sorte que l’opération de professionnalisation du football algérien soit une réussite. C’est de bon augure. Seulement, la réalité du terrain est tout autre puisque et n’est pas vraiment en train de suivre, en termes de mise en place des mécanismes permettant d’atteindre, selon les échéances fixées, les objectifs fixées, sur le court et moyen terme du moins.
Il est vrai qu’il faudra du temps pour que tout soit mis au point, cela dit, l’Algérie est encore loin de disposer des infrastructures nécessaires de haut niveau, pour permettre l’essor du football algérien dans le cadre de sa professionnalisation. Celles-ci doivent être en conformité avec les critères nécessaires qui permettent la pratique du football dit professionnel. On se demande comment un pays aussi riche que l’Algérie ne soit pas en mesure de disposer d’infrastructures dignes de ce nom, lorsque des pays qui le sont moins, sont parfois mieux nantis. Les plus grands clubs du pays, à l’image de la JSK, de l’ESS, du MCA, de l’USMA, du CRB, de l’USMH, du NAHD, du MCO et de l’ASMO, pour ne citer que ceux-là, ne disposent pas de stades à la hauteur de leur standing.
Par exemple, la quasi-majorité des enceintes de la capitale sont loin de répondre aux normes des stades de notre époque, car elles ont été construites du temps du colonialisme et alors quelles continuent d’abriter, et ce depuis l’indépendance, les clubs de l’Algérois. Nous citerons les stades du 20-Août 1955 (Ruisseau), Omar- Hamadi (Bologhine), 1er-Novembre de Mohammadia, Zioui (Hussein-Dey), les frères Ibrir (El-Biar) et d’autres infrastructures ne sont pas en reste. Si le problème affecte plus particulièrement les clubs du centre du pays, il n’en demeure que la plupart des autres régions du pays ne sont pas aussi pour leur part mieux nanties et font face également au sérieux problème du manque d’infrastructures.
Certes, des aménagements leur ont été apportés depuis, mais franchement, il s’agit-là d’infrastructures qui sont très loin de ressembler aux stades dits modernes d’outre-mer d’aujourd’hui et cela en tout point de vue. Que ce soit pour l’accueil et le confort des supporters, la vente de la billetterie, la disponibilité de sanitaires dignes de ce nom, et autres structures d’accompagnements, qui sont on ne peut plus indispensables de nos temps. Nous évoquerons aussi un autre problème parmi tant d’autres, lié à la nature des gradins qui ne présentent aucun confort pour les spectateurs. La plupart sont fait de béton, et ne disposent pas de sièges, comme cela se fait dans les stades des grands pays de football. Pour les vestiaires, n’en parlons pas.
Dans certains stades, c’est la catastrophe. Nos aires de football souffrent aussi du manque de terrains dotés de gazon naturel de qualité. La majorité est dotée d’une pelouse synthétique et ceux qui sont gazonnés sont dans un piteux état. Cela dure depuis des années sans que l’on puisse solutionner cet épineux problème. D’ailleurs, à chaque fois que la sélection nationale s’apprête à disputer une rencontre internationale, c’est le branle-bas de combat pour retaper la pelouse du stade en question. Alors que le meilleur football, de l’avis des spécialistes, se joue sur gazon naturel. Cela nous amène à évoquer une autre insuffisance criante dans nos stades. Celle du manque de terrains réplique (d’entraînements), alors que cela est très important pour la préparation des équipes, surtout celles dites de l’élite. Franchement, la situation prête à l’inquiétude et le temps est venu de faire le nécessaire pour permettre à notre pays de disposer d’infrastructures sportives adéquates, en général et plus particulièrement pour le football qui passionne une grande frange de la population algérienne. Il est temps de faire ce qu’il faut pour permettre à notre pays de pouvoir enfin disposer de stades modernes à l’image de ce que l’on voit outre-mer. Il suffit de mettre en place une politique clairvoyante et objective par rapport aux besoins en la matière et réunir les moyens humains, matériels et financiers pour pouvoir y répondre. Avoir des projets, c’est bien. Tout mettre en œuvre pour les réaliser et les rendre opérationnels, en veillant au respect des échéances fixées, voilà ce qu’il faut pour solutionner enfin cet épineux problème de l’insuffisance manifeste pour ne pas dire l’absence d’infrastructures digne de ce nom.
Comment les mettre en œuvre ?
Pour répondre aux attentes des amateurs de football, qu’ils soient acteurs directs ou bien supporters, les autorités du pays et instances footballistiques nationales ont scellé de sérieux projets. Cela s’est passé en 2007. Ces projets ne pourront que participer d’une manière effective au développement du sport roi en Algérie. La famille footballistique nationale a bien accueilli une telle prise en mains du problème lié au manque d’infrastructures modernes par les différentes parties prenantes concernées.
Seulement, cette réjouissance fut de courte durée puisque le lancement des chantiers a connu un énorme retard par rapport aux échéances préalablement fixées. Lesdits chantiers ont, quand même, fini par être entamés mais seulement en 2010, alors que les projets ont été ficelés en 2007, soit trois années auparavant ? Pourquoi un tel laxisme ? Que du temps perdu à vrai dire, mais comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, espérons que la situation évoluera et que les travaux de construction ou de mise à niveau des stades connaîtrons une belle avancée et si tel sera le cas, des stades seront opérationnels dès 2013. Les nouvelles enceintes sportives soulageront certains clubs qui peinent à trouver un stade pour leur domiciliation, et l’exemple d’un ténor du football algérien, le Mouloudia Club d’Alger, en est la parfaite illustration.
Ainsi, les enjeux sportifs, sociaux, économiques du football professionnel justifient largement que l’Etat s’intéresse au devenir du football professionnel. Les émotions collectives qu’il suscite, l’image internationale qu’il véhicule ou les moyens publics mobilisés pour organiser ou assurer la sécurité des manifestations, la lutte contre la violence ou le dopage dans les stades légitiment l’action de la puissance publique. En outre, nombre de questions posées par le football professionnel seront directement liées aux besoins en matière d’infrastructures sportives modernes.
D’autre part, nos clubs ne sont pas propriétaires ou gestionnaires de leur outil de travail qu’est le stade. Des recommandations seront préconisées à l’avenir pour que notre pays l’Algérie puisse se doter d’infrastructures sportives nécessaires pour prétendre organiser une grande compétition continentale comme la CAN.
Deux nouveaux stades modernes dans la capitale
Alger verra la construction de deux nouveaux stades. L’un à Douéra, l’autre à Baraki. Ce dernier aura une capacité d’accueil estimé à un peu plus de 40.000 places. Si tout se passe comme prévu, le stade de Baraki verra le jour d’ici fin 2013, alors que celui de Douéra, qui aura une capacité d’accueil au moins égale à celle du stade de Baraki, croit-on savoir, sera pour sa part attendu pour fin 2014, si les travaux avanceront au rythme convenu. Ces deux projets soulageront, à n’en pas douter et dans une grande proportion, les clubs de la capitale, tels l’USMH, le MCA ou encore le NAHD et même l’USMA. Il n’y aura pas de problème par exemple pour faire jouer deux derbys lors de la même journée comme c’est le cas depuis un bon moment, sachant que la Ligue nationale de football les programme tous au stade du 5-Juillet-1962, en raison de l’exiguïté des autres enceintes de la capitale, où ces différents clubs ont l’habitude d’accueillir leur adversaires. Ils pourront enfin évoluer dans des infrastructures conformes qui disposent de toutes les commodités permettant de vivre un bon moment de football, que se soit sur le terrain ou bien au niveau des gradins. Même la FAF n’éprouvera plus autant de difficultés pour trouver un stade où l’EN pourra recevoir ses adversaires lors des différentes joutes internationales, puisque Alger aura au moins trois stades, répondant aux normes, qui pourront éventuellement abriter les matches des Verts, si l’on y ajouter le temple du 5-Juillet qui devrait dans un proche avenir être complètement refait et d’une manière efficace cette fois-ci, avec la pose dès la fin de l’actuel exercice d’une pelouse en gazon naturel digne des grands stades européens, si l’on en croit les propos de M. Belmihoub, directeur du complexe Mohamed-Boudiaf. La capitale attend avec impatience, la construction puis la mise en service de ces deux grands projets infrastructurels.
Tizi-Ouzou attend son joyau
La ville de Tizi Ouzou va également bénéficier d’un nouveau stade. On parle d’un super joli stade sur le plan architectural, de l’avis de spécialistes, à la vue de la maquette en question. Ce stade qui portera le nom de l’illustre homme fort de la JSK des années 1970, feu Abdelkader Khalef pourra accueillir 50.000 places. Le club le plus titré d’Algérie et ténor du football algérien, la Jeunesse Sportive de Kabylie, disposera enfin d’un stade à la hauteur de son standing et de son riche palmarès, car l’enceinte du 1er-Novembre-1954 est à présent dépassée et ne permet plus aux Lions du Djurdjura d’évoluer et de passer à une autre étape importante pour continuer à marquer l’histoire du football national et africain, comme ils l’ont toujours fait depuis les années 1970. Avec un stade moderne d’envergure, le club ne pourra qu’être bénéficiaire de l’acquisition d’une telle infrastructure qu’il a tant espéré depuis de longues années. Une chose est sûre les amoureux de la JSK attendent cet évènement avec impatience. Les travaux sont lancés par le groupement algéro-espagnol ETRHB-Haddad/FCC construction.
Le groupe espagnol dont la réputation est bien établie a, à son actif plusieurs réalisations d’envergure tel le prestigieux stade allemand du Bayern de Munich, l’Allianz Arena, qui est un véritable chef-d’œuvre architectural en la matière.
Sétif, Oran etMostaganem bénéficieront de nouvelles enceintes
Trois autres villes du pays sont elles aussi concernées par la réalisation de nouveaux stades. Il s’agit de Sétif, Oran et Mostaganem. L’Entente Sportive de Sétif, cette autre grosse cylindrée du football national, aura elle aussi un stade de 50.000 places, qui répond à ses aspirations et à ceux de ces milliers d’inconditionnels.
Le problème, c’est que le projet de sa réalisation n’a pas encore été mis en chantier. Les Sétifiens attendent que les choses bougent et que la situation évolue pour pouvoir bénéficier dans des délais raisonnables de leur nouvelle enceinte, que l’on dit répondre parfaitement à leurs attentes. Aïn-El-Fouara et toute la région croisent les doigts en espérant voir naître une nouvelle infrastructure qui sera en mesure aussi de voir un jour l’EN y être domiciliée pour un match international, surtout lorsqu’on connaît la ferveur des Sétifiens pour le ballon et la sélection.
Alors à quant le démarrage des travaux ? L’Ouest du pays aura également ses nouveaux stades. Pour la ville d’Oran, capitale de la région Ouest, elle sera équipée d’une nouvelle jolie infrastructure footballistique moderne, d’une capacité de 40.000 sièges. La vétusté des stades du 19-Juin et de Habib-Bouakeul aidant, le MCO, club phare de la région, et son voisin l’ASMO, véritable école de football, auront-là une belle opportunité, qui verra peut-être leur renaissance dans un proche avenir, au vu de l’engouement populaire qui en résulterait à n’en pas douter. Les travaux de terrassement et de réalisation des fondations ont bel et bien commencé. Il faudra environ trois années de travail pour la réalisation de ce projet. A Mostaganem, les autorités ont lancé le projet de construction d’un beau stade de 35.000 places, qui viendra embellir et enrichir cette belle ville côtière. Ça devra faire le bonheur de la population locale et de ses environs.
Le mythique stade du 5-Juillet ne doit pas dépérir…
Il a abrité les trois finales de tournois internationaux ayant vu la consécration de l’EN, les Jeux méditerranéens en 1975 face à la France (3-2 a.p.), les Jeux africains en 1981 contre le Nigeria (1-0) et la CAN en 1990 devant le Nigeria aussi (1-0). De nombreuses rencontres internationales qui resteront dans les mémoires s’y sont déroulées, qu’il s’agisse de l’EN avec les matches contre la Juventus, le Pérou, l’Eire, le Real Madrid, le Bayern Munich, le PSG, Nottingham Forest, Ipswich et beaucoup d’autres, ou qu’il s’agisse de clubs, avec tout d’abord, le grand Mouloudia d’Alger, vainqueur de la coupe d’Afrique des clubs champions en 1976 ou encore, les trois finales de la Coupe de la CAF, remportées consécutivement par la JSK, ainsi que la Coupe des coupes africaine, avec la manche jouée dans ce même stade, la plupart des grands derbys et finale de Coupe d’Algérie s’y sont déroulés etc. Il s’agit bien évidement du stade du 5-Juillet, plus grand stade du pays, qui malheureusement se trouve dans une situation critique, en raison en premier lieu de la défection, des années durant, de sa pelouse gazonnée.
Cette enceinte qui collectionne les grands rendez-vous nationaux et internationaux, peut accueillir jusqu’à 90.000 personnes. Comment la tenir réellement en vie, pour la rentabiliser, la moderniser et éviter sa déperdition ? Ce stade, mémoire d’une large partie de l’histoire de notre foot et qui représente une importante infrastructure, doit être réhabilité et modernisé, dans tous les domaines, pour y faire profiter nos clubs et la sélection nationale. Au lieu de gaspiller à chaque fois de l’argent sans faire appel aux meilleurs sur le marché pour procéder à la pose d’un véritable gazon naturel, auquel on assurera un véritable entretien, en faisant appel à de véritables spécialistes, il serait plus utile de mettre le paquet, une fois pour toute, afin de régler définitivement le problème récurrent du mauvais état de la pelouse. Le 5-Juillet ne doit pas mourir !
Entretien et réhabilitation des stades
En plus de projets de construction de nouvelles infrastructures pour le football, il y a un autre aspect, qui concerne la réhabilitation des anciens stades, en leur apportant les retouches et travaux nécessaires, telles la pose d’une nouvelle pelouse qu’elle soit naturelle ou synthétique, l’élargissement et la consolidation des gradins, la rénovation des tribunes officielle et de la presse ainsi que des vestiaires. Cela, afin de pouvoir répondre au cahier de charges, condition sine qua non pour prétendre évoluer en Ligues professionnelles (1 et 2). Ce sont les exigences du la professionnalisation du football.
La mise en place des centres de formations devient nécessaire
Dans le cadre du professionnalisme de nouvelles infrastructures d’un autre type doivent voir le jour, selon les recommandations des instances footballistiques nationales. Il s’agit de la mise en place et la construction des centres de formation, que l’Etat financera sous forme d’aide aux clubs, en faisant en même temps bénéficier ces derniers d’un lot de terrain chacun. On a enfin compris qu’un travail au niveau de la base bien élaboré, fait partie des clés de la réussite de notre football et l’une des principales raisons qui permettront de rehausser son niveau.
Encourager les investisseurs privés
D’ores et déjà, il nous semble nécessaire d’encourager les investissements privés dans les stades et de faciliter le recours aux partenariats public-privé. A cet égard, on suivra avec intérêt les projets précurseurs, s’ils venaient à voir le jour dans ce cadre-là. En conséquence, cela signifie que demain le secteur privé pourrait financer la construction du stade et les Collectivités locales mettraient à disposition le foncier et financeraient seules les infrastructures d’accès nécessaires.
Enfin pour terminer, on dira en guise de conclusion que l’un des handicaps les plus flagrants de nos clubs professionnels est lié aux infrastructures : les stades existants sont trop souvent vétustes et inadaptés aux besoins actuels. Ils ne permettent pas d’offrir au large public sportif amoureux du ballon un «spectacle digne de ce nom» et de venir et repartir du stade dans de bonnes conditions. A contrario, les stades modernes, bien desservis par les transports publics, sûrs et agréables, doivent être conçus comme des centres d’activités et de loisirs. Ce qui est loin d’être le cas chez nous, mais comme l’espoir fait vivre, restons optimistes du moment que la volonté des autorités du pays et des instances footballistiques nationales sont bien établies.
Mohamed-Amine Azzouz