Les importations algériennes de lait de transformation ont poursuivi leur recul durant les dix premiers mois de 2013 à 878,79 millions de dollars, contre 972,401 millions de dollars à la même période de l’année écoulée, en baisse de 9,62%, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
Les quantités de lait importées ont également baissé de 15,4%, passant de 262.830 tonnes durant les dix premiers mois de 2012 à 222.371 tonnes à la même période de 2013, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes.
L’Etat, qui consacre annuellement plus de 46 milliards de DA au soutien de la filière lait, encourage la production locale dans le but notamment de réduire la facture d’importation.
Un dispositif de développement de la production laitière nationale a été mis en place. Il prévoit, entre autres, une prime de 4 DA/litre pour l’intégration du lait cru dans le processus de transformation, alors que les laiteries qui utilisent la totalité de leurs capacités pour la production du lait en sachet à partir du lait cru ont une prime de 7 DA/litre.
Ce dispositif prévoit également plusieurs mesures incitatives « importantes » au profit des éleveurs, des collecteurs, des transformateurs et récemment même des producteurs de certains aliments de bétail comme le maïs et la luzerne.
Le développement de la filière lait s’inscrit dans le cadre de la politique agricole, dont l’objectif est de mettre en place une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant soit en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants).
La facture des laits et produits laitiers a atteint 1,19 milliard de dollars en 2012 contre 1,42 milliard de dollars en 2011