Le président Abdelaziz Bouteflika hospitalisé samedi en France à la suite d’un mini AVC sera de retour en Algérie au plus tard dans sept jours, a affirmé le Pr Rachid Bougherbal, qui l’a soigné avant son départ, cité lundi par le quotidien arabophone Ennahar.
Le président est en très bonne santé (…) il reviendra en Algérie dans quelques jours… au plus tard dans sept jours, a indiqué le professeur en cardiologie à Ennahar.
Le quotidien arabophone a affirmé que le président avait d’abord refusé de se déplacer en France pour se faire soigner mais le médecin a insisté sur la nécessité de partir (en France) car les analyses requises ne sont pas disponibles en Algérie.
Le Pr Bougherbal a souligné que chaque année, 400 Algériens effectuent ce type d’analyses en France.
Il a également indiqué avoir discuté au téléphone avec M. Bouteflika dimanche à 11h00 GMT précisant que ce dernier allait bien et qu’il avait effectué des analyses et un scanner.
Le quotidien arabophone Echourouk a affirmé de son côté que M. Bouteflika n’avait été évacué vers aucun hôpital algérien et que c’était le Pr Bougherbal qui s’était déplacé chez lui pour l’ausculter avant de décider de l’évacuer en France.
Moins d’une heure après la consultation, un avion privé a décollé de l’aéroport militaire de Boufarik (30 km au sud ouest d’Alger) en direction de Paris. Des membres de sa famille, dont ses frères Saïd et Nacer, se sont déplacés avec lui, précise Echourouk.
Le professeur Bougherbal, avait indiqué dimanche que son état de santé évoluait bien, et il qu’il n’avait subi aucune lésion irréversible pendant l’accident ischémique transitoire, un type mineur d’AVC, dont il a été victime samedi.
M. Bouteflika, 76 ans, avait déjà été opéré fin 2005 d’un ulcère hémorragique à l’estomac, à l’hôpital du Val-de-Grâce, qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes.
Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été très, très malade, mais s’en être sorti de manière absolument fabuleuse.
Depuis cette hospitalisation, la moindre absence de M. Bouteflika, devenu chef de l’Etat en 1999, déclenche des conjectures sur sa santé mettant en doute les versions officielles.